Les mêmes sujets qui agitaient les supporters du Syli sénior, il y a une décennie, occupent toujours et encore tous les esprits : les performances en dent de scie, l’amateurisme, le manque de vision futuriste…
Puisque le réel débat dans ce sens est toujours déplacé ailleurs dans ce pays, on va encore tenter de réchauffer le banc. Histoire d’espérer un nouveau concept de gestion de l’équipe principalement dans le volet technique.
Cela donne l’impression que la raison de la contreperformance est à chercher dans les petits papiers des managers. A la clé, c’est un éternel recommencement généralement conçu dans un temps éphémère pour impulser l’exploit.
Ainsi, le futur sélectionneur de la Guinée sera connu dans les jours à venir. Les quatre candidats à savoir Lappe Bangoura, Kaba Diawara, Morlaye Soumah et Moussa Thea, tous des Guinéens, devront prouver qu’ils sont assez grands pour enfiler l’uniforme du sélectionneur.
Au lieu de départager
Cette décision de ne mettre que des Guinéens en compétition est une belle volonté de valoriser notre expertise locale. Cette opportunité n’est pas à vendanger puisqu’elle n’arrive pas à tout moment.
Pourquoi ne pas associer ces quatre candidats autour de l’équipe pour mieux la diriger. Forcément, cette démarche convoquera le principe du consensus où trois autres travailleront en collaboration avec le choix du comité qui se chargera de choisir le principal. Impossible, désormais, d’imaginer ce scénario à cause des égos des uns et des autres.
Tirer profit de tous
Cet appel à candidature nous a permis de découvrir Moussa Thea qui excelle dans la formation et le management. Logiquement, il a bien le profil d’un directeur technique national et pourrait même intéresser les clubs dans ce pays en tant que directeur sportif.
Aussi, en ballotage favorable, Lappe Bangoura et Kaba Diawara auraient pu former un bon duo au profit du football guinéen. Morlaye Soumah, qui n’a aucune chance de chambouler la donne, aurait pu valoir sa compétence dans une équipe de catégorie inférieure pour mieux apprendre.
Par Moysekou – Bruxelles
