Premier faux pas, première incohérence, premier soupçon de règlement de compte. La décision de reconduire Kaba Diawara à la tête du Syli par le comité de normalisation ne peut surprendre les plus avisés dès l’instant que Lansana Bea Diallo avait pris position pour l’ancien international.
Ce comité de normalisation dirigé par Mariama Sy Diallo, présidente, vient tout simplement de signifier aux Guinéens que la participation du pays à la CAN 2021 n’est pas une priorité. Sachant que cet entraineur n’a rien prouvé encore moins mérité pour garder ce poste.
Certes que le temps est limité pour recruter un sélectionneur mais la Guinée ne manque pas d’expertises pour accompagner le Syli au Cameroun. On aurait proposé un collectif de techniciens guinéens en appui à Kaba Diawara serait vraiment compréhensible.
Kaba Diawara est comptable de la contreperformance de Didier Six. Lequel d’ailleurs a fait remarquer le comportement très en deçà de ses assistants lors des éliminatoires du mondial 2022. Suffisant pour comprendre que Kaba et son assistant sont loin d’être la vraie solution. Il a fallu trois matchs (Soudan, Guinée Bissau et Maroc) pour comprendre cela.
Autre incohérence, c’est le limogeage du team manager, Aly Touré et deux hommes de la sécurité. Ce sont des personnes qui étaient dans l’environnement de l’équipe. De cette décision, le comité de normalisation veut faire croire à l’opinion que ces individus étaient le problème du Syli.
Particulièrement, en écartant Didier Six et Aly Touré, le CONOR indique peut être inconsciemment que ces deux individus étaient les responsables de la contreperformance de l’équipe.
En tout cas, ce n’est pas loin d’un règlement de compte.
Par Yvon LEROUX
