(ConakrySports) À quasiment un mois de la CAN 2025, l’espoir de la Guinée de prendre part à cette joute est accroché à la décision du Tribunal arbitral du Sport (TAS). Dans la démarche la Fédération guinéenne de football (Feguifoot) aurait pu permettre de gagner en temps.
Expressément la Confédération africaine de football (CAF) a fait traîner la Guinée sans que cette dernière ne puisse constater cela s’accrochant à l’idée d’épuiser toutes les voies de recours. Déboutée par la CAF face à la Tanzanie, coupable d’erreur administrative lors de la 6e journée des éliminatoires de la CAN 2025, , la Guinée se devait bien de se passer du jury d’appel de la CAF pour saisir le tribunal arbitral du sport (TAS).
Des juristes à l’image de Padel Mougnoba, consultant en droit du foot au niveau du cabinet Afriquier, dans un entretien accordé à Conakrysports., a alerté la Guinée sur la mauvaise foi de la CAF.
Pour lui, en refusant de dévoiler les motifs de sa décision dans un délai convenable, la CAF indique clairement la voie à prendre pour la Guinée. « Si la confédération africaine de football ne répond pas, la Guinée peut considérer cela comme un déni (ndlr : un refus inconscient d’admettre une réalité), parce que le temps écoulé est trop énorme d’autant plus que sans trancher la question, elle passe au tirage. Le délai pour faire le recours, il est, je crois, de 21 jours à compter de la date de notification. Dans ce cas, si on commence à compter à partir du jour où la Guinée a reçu la notification du dernier courrier dans lequel il est mentionné qu’ « on va vous répondre prochainement », on peut considérer que ce courrier là a un effet suspensif sur le décompte du délai pour faire le recours devant le TAS.», a-t-il expliqué.
Il ajoute par ailleurs que » le courrier de la CAF ne dit rien de bon. Il ne dit pas quand est ce qu’il y aura une audience. Il ne vous donne pas la date. Il ne vous demande rien. Il ne demande rien à l’autre partie. Il ne vous dit pas le délai exact. »
C’est une grande satisfaction que la Guinée ait imposé le respect à la CAF en la traînant devant le TAS. Toutefois, peu importe le denouement de cette affaire, on a le sentiment d’avoir traîner les pieds dans la saisine de cette juridiction.





