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SYLI: la défense, Ibou Traoré et le coaching , les grands chantiers

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Après un  carton plein en 2 matchs consécutif notamment contre la RC Afrique et le Rwanda, les poulains de Paul Put n’ont pu enchaîner à Kigali, mardi,comptant pour la 4e journee des éliminatoires de la CAN 2019. Il y a tout à faire et à tous les étages.

Le sentiment général pour les observateurs et supporters  d’avoir eu un groupe du Syli  capable de rivaliser avec les grandes nations de football s’est estompé à l’issue du nul  (1-1) concédé devant le Rwanda, mardi.

Pourtant à sa portée lors de la manche de Conakry (2-0), le Rwanda mis à nu les failles de l’équipe nationale de Guinée. Le réveil des locaux est intervenu suite à la blessure de Naby Keïta qui avait mis les Rwandais dans sa poche. C’était l’arbre qui cachait la forêt de Paul Put. Inconcevable que la sortie d’un seul joueur dans le jeu puisse créer au tant de soucis à une équipe. La désorganisation dans le jeu et le manque d’initiative du Syli en seconde période prouvent à suffisance que Naby Keïta est indispensable dans ce groupe. Tout à basculé à la sortie du milieu de terrain des Reds.

La défense s’effrite minute après minute

C’est plus qu’une évidence désormais que la défense du Syli est le talon d’Achille de l’équipe. Les joueurs dans ce secteur ont étalé leurs carences: manque de communication, pertes de balles énormes, tacles inutiles et un impact physique débordant.

A cet effet, la question d’incompatibilité du binôme Ernest Seka et Ibrahima Sory Conté s’impose. Le premier est  impliqué sur le but égalisateur du Rwanda (1-1, 62′). Venu couvrir la montée d’Ousmane Sidibe dans le couloir droit,  le défenseur de Nancy s’est jeté dans le vide dans un tacle qui n’en valait pas la peine.

Il a fallu un petit pont à l’attaquant des Guêpes pour aller inquiéter Aly Keita  pour l’égalisation (1-1). Dans le même couloir, son complaire dans la charnière centrale  s’est aussi cassé les dents en voulant aussi écraser son vis à vis qui s’échappe pour aller faire trembler la barre transversale de Keïta dans les ultimes minutes du temps réglementaire (89′).

Deux bourdes au même endroit et c’était pour couvrir les arrières de Sidibe, trop lourd pour un repli défensif. Issiaga Sylla à aussi pêché dans ce registre de repli défensif. Paul Put ne devrait pas rester indifférents de ces failles.

Traoré : incapable d’éteindre Keita

C’est le grand flop. Comme à Conakry, Ibrahima Traoré a traversé la rencontre du mardi à  Kigali par son ombre. En manque de temps de jeu à M’Gladbach, le capitaine du Syli n’a su profiter du cadeau de Paul Put. En quatre jours, il a pu cumuler 170 minutes de temps de jeu. En vain. Essoufflé, il devrait quitter ses coéquipiers, logiquement, mais la sortie sur blessure de Naby Keïta lui a permis de rester sur le terrain. Cette fois dans un rôle de meneur de jeu. Ce ne fut pas la réussite. Pire, cela a affaibli Mady Camara, totalement cramé dans les efforts physique. Après deux matchs sans impact majeur dans le jeu du Syli, la reconduction de Traoré dans le dispositif tactique restera une question d’autant plus que des jeunes à l’image de Jules Keïta continue à  emmerge.

Le coaching de Paul Put, un souci

C’était une réussite de coaching lors des deux précédents matchs. L’entrée de Seydouba Soumah dans le jeu contre la RCA à été bénéfique puisse que ce dernier a inscrit l’unique but du match (1-0) à Conakry. Ce fut aussi une réussite face au Rwanda à l’aller. Ibrahima Cissé qui remplace Amadou Diawara a inscrit le but victorieux du Syli. Mardi dernier, ce ne fut pas des changements justes et nécessaires dans le temps. Au moment où Ousmane Sidibe avait du mal à courir Baissama Sankoh et Pa Konate se rangeaient leurs ongles sur le banc. Ibou Traoré s’en mêlait les pinceaux au moment où Alkaly Bangoura, un relayeur était sur le banc. Que des couacs à corriger.

Yvon LEROUX, Conakry

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