Sur la liste de 17 candidats pour la succession de Paul Put sur le banc de la Guinée, Claudio Ranieri est le nom le plus en vue de tous. L’Italien ne s’est, pourtant, toujours pas présenté à Conakry pour défendre son projet.
C’est comme si on allait vers la plus grosse farce dans le giron du football guinéen avec cette candidature. Ce qui est certain, le dossier de candidature du technicien italien ne figurait pas dans le lot des 87 postulants au début. Sinon, il aurait figuré dans la short-list des 5 entraîneurs qui ont suscité une vague d’indignation des observateurs.
C’est dire qu’il n’avait aucun intérêt pour coacher l’équipe nationale de Guinée. En tout cas, des interrogations s’imposent :
Quel est le confort que la Guinée pourrait offrir à Ranieri qui n’a jamais vécu une assez grande expérience de gérer une sélection (4 matchs avec la Grèce) ?
Aussi, si la direction technique nationale avait réellement retrouvé le dossier de l’Italien parmi ces candidats, pourquoi l’aurait-elle écarté ?
En réalité, le nom de Claudio Ranieri n’a apparu que sur la dernière liste amendée par le comité exécutif. Un lobbying qui lui prépare un coin du paradis aurait rapidement constitué le dossier de candidature du natif de Rome pour l’introduire.
Comment Ranieri qui a fini une pige de quelques mois (mars à juin 2019) sur le banc de l’AS Roma puisse trouver des ressources nécessaires pour rédiger un projet spécifique à une sélection africaine ?
On attend de voir qu’il se présente devant la commission mixte, ce vendredi, comme annoncé. Il est fréquent que des entraîneurs soient proposés par des tierces personnes. Et si, c’était le cas?
Yvon LEROUX, Dakar
