Alors que l’unique infrastructure sportive que nous disposons n’est pas officiellement homologuée, l’envahissement de la pelouse du stade Général Lansana Conté, ce jeudi, pour célébrer le but de Naby Keita (91’) face aux Flames, comptant pour la 2e journées des éliminatoires de la CAN 2023, pourrait rallonger nos chefs d’accusation auprès de la confédération africaine de football (CAF).
Le sélectionneur national, Kaba Diawara, lui, ne doute pas une seconde qu’une autre sanction de la CAF ne nous tombe dessus. Au-delà du l’envahissement, le technicien guinéen reconnait que nous étions en surnombre au stade. « Je suis un peu déçu. On voit que les supporters ont vraiment envie de voir le Syli gagner. On a dit qu’il fallait 16 mille spectateurs ils sont rentrés à 30 mille. On peut être suspendu c’est ça sûr », a-t-il exprimé sa crainte.
Il se projette déjà sur le futur qui n’augure aucun espoir de revoir le Syli rejouer dans ce stade les prochains mois. « Je pense qu’on ne verra pas le Syli National en Guinée au moins jusqu’au mois de mars et juin jouer à. C’est dommage. On peut aussi comprendre que c’est le premier match après la CAN 2021… », a-t-il regretté.
Par Soumare GUEYE
