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Mohamed Simakan mesure sa popularité à Conakry et vend des illusions

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La performance du Syli n’attise pas des convoitises des binationaux. Ces derniers se la jouent aux starlettes au pays et laissent désirer par des discours attentistes qui font rêver ceux qui croient que l’avenir de l’équipe nationale Guinée dépend de ces Guinéens nés ailleurs.

À l’image de plusieurs autres binationaux, Mohamed Simakan a aussi déposé ses baluchons à Conakry, mercredi, pour les vacances.

Il a été accueilli dans la plus grande ferveur à l’aéroport de Conakry. Et, comme toujours, il y a toujours un discours à prononcer aux micros des journalistes.

En dehors d’un match des éliminatoires d’une compétition internationale et continentale, l’objectif du déplacement du défenseur de Strasbourg  à cette période de l’année ne sort pas du cadre familial. « Je suis là pour être aux côtés de ma famille, parce que ça fait un bon moment que je ne suis pas venu en Guinée », a-t-il fait remarquer à nos confrères de Guineefoot.

Au-delà de préciser la raison de son séjour, à l’instar des autres binationaux, Simakan esquive les questions liées à la décision de porter la tunique du Syli. « Je reste pour le moment concentré sur mon club Strasbourg », dit-il. Il précisera par ailleurs que « la porte du Syli national n’est pas fermée. Après, on verra».

Le jeune de défenseur alsacien a pu quand même jauger sa popularité dans le pays de ses parents.

On verra avec la Guinée…

En attendant, le jeune joueur de 20 ans fait son chemin avec les petites catégories de la France. Il a été récemment convoqué par Bernard Diomède pour la sélection des U20 lors de la double confrontation avec la Norvège et la Suède les 10 et 12 octobre dernier à Marbella en Espagne.

Le taf qui s’impose à la Feguifoot

Les dirigeants Guinéens sont alors appelés à se bouger  pour récupérer les jeunes qui se distinguent parmi les meilleurs des championnats étrangers.

Toutefois, l’essentiel du travail à faire c’est de favoriser la formation à la base. Dans la perspective du prochain mercato hivernal, combien de joueurs guinéens formés au pays vont courir les recruteurs ?

C’est quasi inexistant. Au lieu, donc, de courir derrière des binationaux qui attendent d’épuiser tout espoir d’enfiler le maillot de leur pays de naissance, il vaudra mieux de travailler à la base.

Yvon LEROUX, Dakar

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