Par Nourdine SOUMAH, Conakry
Alors à Pau, club de National en France, Ibrahima Koné ( gardien de but, 30 ans) a dû faire un sacrifice pour honorer à sa première convocation avec le Syli A. Mais, il a subi les conséquences.
C’était en direction de la réception de la République Centrafricaine à Conakry en éliminatoire de la Can 2019. Plutôt que de recevoir les encouragements, le portier international guinéen a reçu une mise en garde. « Quand j’ai été voir les dirigeants pour les informer de ma sélection avec mon pays d’origine pour les éliminatoires de la CAN 2019. Ils m’ont dit « nous ne voulons pas que tu partes, nous avons besoin de toi, ici ». Il faut que tu restes. Je leur ai dit que c’est impossible, mon pays m’appelle et rien ne passe devant mon pays, rien ne passe devant ma sélection.», a-t-il confié à nos confrères d’Evasion FM, dimanche, dans l’émission 100% sport.
Malgré ce refus de Pau, Ibrahima Koné qui a écouté son cœur savait que sa place de titulaire n’était plus garantie. « Ma sélection c’est un honneur, c’est une fierté de porter le maillot de son pays et moi en aucun cas, je ne vais pas hésiter d’y aller. Après ce qui va arriver d’accord, je vais l’assumer, la sélection ça ne se refuse pas. », a t-il rappelé.
Après le succès de la Guinée sur la plus petite des marques (1-0), le Guinéo-ivoirien a subitement été dessaisi d’une grande responsabilité en club. « Le directeur sportif m’a appelé et m’a dit « bon voilà, on va te retirer le brassard vu que tu es parti en sélection ». C’est ainsi qu’on m’a retiré le brassard et ils m’ont mis sur le banc… », a-t-il raconté.
Beaucoup d’eau a coulé sous le pont et aujourd’hui le natif d’Abdijan évolue au stade Bordeaux. À l’en croire, il aurait des sollicitations en Europe.






