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HOROYA AC : une administration impuissante en Afrique

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Le Horoya AC est loin et très loin de faire comme le TP Mazembé, son modèle de challenge. Le club de Matam a fait un pas sur le plan sportif mais son administration reste cependant le bémol pour s’accorder un minimum de respect vis-à-vis de la CAF.

C’est vrai que sur le plan sportif, le club de Matam a fait des progrès et corriger ses lacunes quant à sa gestion. Dans le recrutement, avant, il n’y avait aucune stratégie de planification sur les profils des joueurs.

Ces derniers  étaient recrutés sans l’accord des entraîneurs dans beaucoup de cas. C’est tout le contraire aujourd’hui. Visiblement, l’entraineur principal donne son avis sur les choix.

Cette organisation a favorisé la stabilité et laisser entrevoir une nette amélioration des acquis du projet sportif proposé.

Il y a la stabilité sur le banc aujourd’hui. La valse des entraineurs dans ce club était plus qu’une  banalité. Depuis la reprise du club par la famille Souaré et avant Lamine Ndiaye, au moins 7 entraineurs se sont succédés dans le staff technique des Rouge et blanc.

Il s’agit de Théophile Bollat, Cherif Souleymane, Amara Traoré, Lappe Bangoura, Victor VZunka,  Patrice Neveu, Didier Gomez.  Aujourd’hui, cette politique de changement perpétuel à changer aussi du moins pour l’instant. Depuis un temps, il n’y a plus d’immixtion du Président dans la gestion technique et tactique du club.

Les résultats ont suivis forcément avec une qualification en demi-finale de la coupe de la confédération africaine de football après deux échecs en quart de finale.

En dépit de cette défaite concédée (2-0), mercredi, face à Pyramids FC, le Horoya AC peut mieux faire encore dans la planification.

L’administration est plus souple

Au-delà du sportif, le Horoya AC apprendra à se faire respecter auprès de la confédération africaine de football. Pour cela, son administration doit être intransigeante surtout quand elle a la faveur des textes.

Si elle avait tapé du poing sur la table auparavant dans beaucoup de cas d’incohérences de cette institution qui est la CAF, le Horoya AC n’allait pas se livrer aux égyptiens du Pyramids FC, hier mercredi.

Sachant que les textes de l’instance dirigeante du football africain exigent un report d’un match au cas ou une équipe enregistre en son sein plus de 5 cas positifs au covid-19, l’administration du HAC n’a pu défendre ses droits.

Imaginez qu’un club du Maghreb soit dans cette situation, inéluctablement, le match sera reporté parce que ces clubs ont imposé le respect à cette CAF.

La souplesse de l’administration du club a alors envoyée une équipe complètement décimée avec 7 absences de taille à l’abattoir.

En réalité, le Horoya AC s’est fait avoir pour le respect absolu accordé à cette institution. Quant on a un parcours aussi régulier dans les Interclubs on a la légitimité de défendre ses droits. En vain.

La formule du Final four, des arbitres qui viennent tricher même au stade du 28 septembre sont entre autres des dossiers sur lesquels la  direction du club n’a jamais pu faire bouger la CAF.

Il faut alors une administration puissante et réactive.

Par Yvon LEROUX