Le stade Général Lansana abritera la rencontre Guinée-Maroc en match comptant pour la deuxième journée des éliminatoires du mondial 2022, ce lundi, à partir de 16h00 Gmt. L’enjeu :une victoire changera tout pour le vainqueur.
Il est aussi aisé de comprendre que seule la victoire permettra à Naby Keita et sa bande de se remettre dans le bon tempo dans cette phase qualificative. La Guinée doit, donc, forcément redresser la barre face au Maroc pour espérer reprendre la tête du classement du Groupe I.
Ainsi, le Syli doit jouer son va-tout dans ce match puisque désormais aucun calcul ne tienne. Toutefois, il y a 3 erreurs à éviter dans cette rencontre.
Nouveau partage des points
Après le nul (1-1), regrettable, avec la Guinée Bissau, la Guinée sait qu’il ne lui est plus permis de continuer à parsemer des points en chemin. Aussi, Didier Six, le sélectionneur, en est bien conscient qu’un nouveau partage des points amoindrirait les chances du Syli dans ces éliminatoires. Vahid Halilhodzic sait bien que ce ne sera pas du beurre à couper pour cela il ne cracherait pas sur un match nul à Conakry. Il faudra éviter de se faire endormir dans ce match.
Les caprices des Maghrébins
Face à un pays maghrébin dans un match de football, mieux vaut être prolifique que d’être une équipe à réaction. Sinon, le match est pourri jusqu’au bout. Surtout en déplacement. Inutile de rappeler que si le Maroc trouve le chemin des filets en premier ce sera la fin du match. Ils feront dans la provocation pour casser le rythme du Syli. Il faudra donc déjouer ce scénario.
Que Naby Keita se calmeÂ
Le brassard du Syli n’est pas lourd pour Naby Keita même s’il répète des erreurs dans ses approches avec les arbitres. Il a tendance à les harceler. Sinon, il est incontestablement le leader moral du groupe. Dans ce match face au Maroc, il doit s’apprêter a recevoir des coups. Ce sera des provocations de toutes natures jusqu’au bout des 90 minutes. Pour cela, il doit rester zen et ne surtout pas vouloir obliger les arbitres à sanctionner pour les coups réussis.
Par Yvon LEROUX, Dakar
