Par Yvon LEROUX, Dakar
Pour cause de covid-19, la confédération africaine de football (CAF) a décidé de faire jouer les demi-finales de la coupe CAF au Maroc dans un tournoi à quatre en éliminatoire directe.
Qualifié à cette étape avec les Pyramids, la Renaissance Berkane et Hassania Agadir, le Horoya AC s’est aussitôt opposé à la décision de la CAF. Lamine Ndiaye, le coach du club guinéen, est vite monté au créneau pour laisser entendre une absurdité de jouer dans un pays qui a deux représentants dans cette joute.
Ce combat a été récupéré par la direction du Horoya AC pour saisir officiellement la CAF pour délocaliser la compétition. Désormais la contestation du club Guinéen porte et sur la formule du tournoi et sur le choix du pays devant abriter ce tournoi à quatre.
« Nous pensons que compte tenu de l’identité des équipes concernées à un manque d’équité et de neutralité entre les parties en jeux… nous vous suggérons pour une meilleure gestion conformément aux règles et principes de neutralité et de procéder à l’application du format aller retour ou de choisir un terrain aux quatre équipes en compétitions », suggère-t-elle dans un courrier expédié le 20 juillet et arrivé à la CAF quatre jours après.
Cette demande est soutenue par un autre courrier cette fois de la fédération guinéenne de football.