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FEGUIFOOT : Amadou Diaby, l’autre pièce théâtrale pour amuser la galerie

Le TAS a renvoyé l'affaire Amadou Diaby devant la commission d'ethique de la Feguifoot pour un nouvel examen.
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Par Yvon LEROUX, Dakar 

La fédération guinéenne de football est une vraie scène de théâtre où chacun joue son rôle et les plus dérangeants quittent l’estrade.

C’est à croire même si Antonio Souaré, le metteur en scène, ne prend pas les spectateurs pour des demeurés qui ne savent même pas détecter du faux d’une combine.

Ce jeudi 13 août 2020, la Feguifoot a encore étalé ses limites en proposant au public une prétendue décision du Tribunal arbitral du sport sur la plainte d’Amadou Diaby. C’est le numéro jusqu’ici, le plus banal de l’amateurisme de cette structure.

Suspendu par la commission d’éthique de toute activité liée au football en Guinée pour corruption pendant sept ans dont cinq ans fermes avec une amende de 25 000 euros à payer, l’ancien vice-président de la fédé guinéenne a saisi le TAS pour casser la décision de Conakry.

En réalité,  le secrétaire général avait « refusé » d’envoyer les preuves contre Diaby au niveau du TAS. Il a fallu que la commission d’éthique réclame cela pour qu’on se décide enfin de s’exécuter. Est ce que d’ailleurs toutes les preuves ont été envoyées à Lausane où se trouve le siège de l’instance juridique?

 

Mais, le courrier de la Feguifoot intitulé, Dossier Amadou Diabay : « le TAS renvoie l’affaire devant la commission d’éthique pour un nouvel examen », prouve à suffisance que ces preuves ne sont jamais envoyées au TAS. On veuille faire croire à un vice de forme et de procédure alors que la commission d’éthique avait les statuts du TAS pour prétendre juger.

Plus plausible, seule la Feguifoot se prononce sur ce dossier et sans aucune pièce du TAS. Pourtant, cette juridiction est si organisée qu’elle publie toujours ses décisions sur son site accessible à tous.

Jusqu’à preuve du contraire la réponse attribuée au TAS pose un souci par rapport à son authenticité.  Aucun cachet en rapport avec l’institution.