Le Syli s’est incliné les armes à la main, ce dimanche, au Caire devant les Pharaons (1-0, 81’) comptant pour la première journée des éliminatoires de la CAN 2023. Les hommes de Kaba Diawara se sont montrés respectueux des consignes tactiques et surtout très généreux dans les efforts avant de craquer dans les ultimes minutes du temps règlementaire. Une erreur qui ne peut pas éclipser trois enseignements assez flatteurs pour l’encadrement technique.
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Mouctar Diakhaby, nouveau ministre de la défense
La défense du Syli était le talon d’Achille de l’équipe. La présence de Mouctar Diakhaby dans l’axe central a été d’un apport considérable. Le défenseur de Valence FC s’est imposé dans ce match comme le nouveau ministre de la défense. Seule erreur commise la balle de but qui frôle sa jambe avant de se loger dans les buts (86’). Sa complémentarité avec Saidou Sow a été une satisfaction. Le défenseur des Verts était un peu frêle sur ses appuis lors de la première période. Au retour des vestiaires, Sow s’est ressaisi pour gagner quasiment tous les duels.
Le couloir droit a trouvé son maître
Très bon lors du match amical contre l’Afrique du Sud (0-0), Antoine Conté a été reconduit dans le couloir arrière droit. Il a respecté strictement les consignes : marquage au près, impact physique sur le porteur du ballon. Le joueur formé au PSG a très peu impacté dans l’animation offensive. Peut être qu’il a été restreint dans les consignes tactiques. Sa sortie du match a été une grosse bêtise. Kaba Diawara seul sait pourquoi Ibrahima Cissé dans ce match et dans ce couloir.
Ibrahima Kone des grands jours
Il réclamait une place dans la hiérarchie qui l’avait bouté hors de l’équipe alors sous le magistère de Didier Six. Retrouvant une place de titulaire avec Kaba Diawara face à l‘Egypte, Ibrahima Koné a sorti une copie sans rature. Il était sur tous les bons coups. Et a écarté tous les dangers des Pharaons à l’image du missile largué sur une deuxième égyptienne en seconde période (58’). Surtout, le gardien du Syli s’est montré très habille balle au pied dans ses relances toutes ajustées à l’exception du dégagement raté sur glissade (81’). Koné aura été d’un apport considérable. Une nouvelle alternance se déclenche dans la cage du Syli.
Aussi, ce qui peut être la fausse note tactique, c’est la gestion du match dans les ultimes minutes du temps réglementaire. Un péché mignon de la Guinée.
Par Yvon LEROUX
