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DATE FIFA : le Syli risque de chômer en octobre (les raisons)

Sanoussy Bantama et Antonio Souaré doivent se bouger pour ne pas que le Syli rate la date Fifa du mois d'octobre. 2020.
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Par Yvon LEROUX, Dakar 

Après s’être fait rejeter par la Tunisie et le Gabon pour les matchs amicaux de la date Fifa du mois d’octobre, la fédération guinéenne de football paraît courte pour rapidement trouver de bons sparring-partners pour le Syli. Les raisons ?  

Dans son calendrier annuel, la Fifa a ouvert une fenêtre pour les matchs amicaux du 7 au 17 octobre prochain. Une belle opportunité pour la Guinée de préparer la double confrontation avec le Tchad comptant pour les 3e et 4 journées des éliminatoires de la CAN 2022 au Cameroun.

Seul hic, la fédération guinéenne de football a essuyé deux échecs consécutifs dans sa démarche pour décrocher deux adversaires notamment la Tunisie et le Gabon.

Il faudra donc relancer de nouvelles démarches pour offrir la chance au Syli de rejouer à cette date. Visiblement, la Feguifoot très peu ambitieuse pourrait ne pas avoir les manœuvres pour trouver des sparring-partners à temps.

Les raisons de ne pas croire pour le Syli

L’organisation des matchs amicaux est confiée à des agents détenteurs d’une licence de la Fifa. Ce dernier collabore avec une fédération et se charge de chercher des adversaires, la ville, le stade  et assurer la sécurité. La Guinée n’en a pas. C’est un problème.

Face à cette situation, le ministre des sports de Guinée, qui ne savait pas qu’un match n’est pas gratuit, doit savoir qu’on peut dégager un budget dont une partie sera confiée à un agent.

Au bas mot, il faudra débloquer au moins 15 000 euros pour prendre part à une rencontre amicale si on n’est pas invité. En sus, les dépenses pour l’hébergement sont au compte de chaque équipe. Mais l’agent se fera rembourser jusqu’au dernier centime en plus de sa rémunération.

Avec la lenteur du décaissement des fonds à la tutelle, il faudra compter plus d’un mois pour que l’argent sorte de tous les circuits pour arriver à la fédération. Le timing est très limite pour espérer un sauvetage. C’est pourquoi, il fallait s’y prendre vite et à temps.

Dans ce contexte politique, l’Etat peut mettre la main à la poche pour satisfaire rapidement ces besoins. À la fédération guinéenne de football de savoir tirer sur les ficelles.

Mais si on reste dans la logique sportive, pour l’heure, la seule alternative qui s’impose, c’est de dégager un budget pour l’organisation de ces deux matchs. L’argument qui réconforte cette exigence est que notre équipe nationale ne fait pas courir les offres malgré quel soit dans le top 15 du classement africain de la FIFA.

Il faut également considérer que les matchs se jouent à huis clos en cette période de covid-19 qui va avec des mesures de restrictions en Europe où la quasi-totalité des équipes africaines préfèrent se préparer.