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COCAN 2025 : Stade olympique d’Anyama-Ebimpé, une piqûre de rappel

En direction de la CAN 2023 qu'elle abritera, la Cote d'Ivoire a inauguré le stade Anyama Ebimpé, samedi.
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Par Yvon LEROUX, Dakar 

Après s’être fait confier l’organisation d’une CAN (2021 et maintenant 2025) depuis 2014, la Guinée n’a jusqu’ici pas sortie une infrastructure de terre. L’inauguration du stade olympique d’Anyama-Ebimpé, samedi dernier, à Abidjan peut enfin sortir nos dirigeants de leur profond sommeil.

Cet ouvrage sportif situé à Abidjan a une capacité de 60 012 places et a coûté environ 143 milliards FCFA. De l’avis de tous, c’est le plus grand stade de l’Afrique de l’Ouest. L’inauguration de ce stade à trois ans de la CAN 2023 est une réelle volonté de la Cote d’Ivoire qu’elle ne fera pas traîner l’organisation de la coupe d’Afrique des nations 2023.

Sanoussy Bantama Sow, le ministre des sports de Guinée perdu dans les débats stériles pour la COCAN 2025.

C’est une vraie piqûre de rappel pour la Guinée qui traîne les pieds pour l’organisation de la CAN 2025. À l’opposé de la Cote d’Ivoire, la seule chose qui a été faite chez son voisin, c’est la désignation des 5 sites devant abriter les infrastructures notamment Labé, Boké, Kindia, Kankan, N’zérékoré. Malheureusement, jusqu’ici aucune pierre n’a été posée sur ces sites.

Visiblement, notre pays n’a ni la volonté encore moins la politique pour s’offrir cet événement continental à ses mordus du football. La preuve, depuis 2014 on s’attarde toujours à la composition de l’équipe des membres pour l’organisation avec des nominations fallacieuses.

Lors de l’inauguration du stade olympique d’Anyama-Ebimpé, les autorités ivoiriennes ont également montrées combien le football local était important pour leur pays. Le derby Assec Mimosa-Africa Sport qui s’est joué sur cette pelouse en est la parfaite illustration de leur volonté de valoriser le football local.

C’est tout le contraire pour la Guinée. Plutôt que de continuer à améliorer les minimums conditions existantes de son environnement sportif, l’Etat guinéen contribue progressivement à dévaloriser la pratique du sport par exemple le football.

Il a coupé le soutien au football local quant à l’organisation des champions et ponctionné les primes de performance de l’équipe nationale A et autres… Dans ce cas, comment exiger des résultats à ces footballeurs dans un monde où l’émulation de la jeunesse est un atout considérable pour la visibilité des pays ?