Le bal est lancé pour le sixième Championnat d’Afrique des nations de football (CHAN), qui se déroule du 16 au 7 février 2021, au Cameroun. Ce tournoi biennal continental est réservé aux 16 meilleures équipes africaines composées uniquement des joueurs évoluant dans les championnats locaux.
Au coup d’envoi de ce tournoi à Yaoundé, précisément au stade Ahmadou Ahidjo, du nom du premier président camerounais, le pays organisateur a dominé le Zimbabwe (1-0). Tandis que les Etalons du Burkina, dans le même groupe, se sont inclinés devant les Aigles du Mali (1-0). Hier, en groupe B à Douala, le Niger et la Libye ont fait match nul et la RDC est venu à bout du Congo (Brazza) dans un derby des voisins (1-0).
C’est un CHAN réduit, restreint vue la limitation stricte des supporteurs dans les gradins qui, malheureusement, ne seront pas réellement surchauffés aux sons de djembés, sifflets, chants et vuvuzela pour booster l’adrénaline des joueurs locaux sur la pelouse, leur motivant à se surpasser pour honorer la patrie et attirer l’attention des recruteurs.
Néanmoins, cette compétition est un CHAN rêvé, tombé au moment opportun. Car, les férus du cuir rond avaient soif de ce genre de joute continentale. Mais, ne l’oublions pas, organiser une compétition sportive continentale en pleine pandémie est un gros risque dont les conséquences peuvent être désastreuses. Même si, pour le moment, contrairement aux pronostics européens, l’Afrique maîtrise bien sa capacité de résilience face à cette pandémie qui n’a pas encore de médicament. Toutefois, espérons et, l’espoir fait vivre, qu’il y ait plus de peur que de mal.
Pour le Cameroun ce CHAN est un test, un challenge à relever car l’échec du pays d’Albert Roger Milla, soit-il sanitaire, sécuritaire ou organisationnel, pourrait compromettre la tenue de la prochaine CAN qu’il abritera, aussi, en janvier 2022.
Moysekou, Bruxelles
