A la UneEchos du Syli

CAN 2021 : le vrai rôle de Pascal Feindouno

21Views

YAOUNDE– Que des questionnements pour comprendre le vrai rôle de Pascal Feindouno au sein du Syli au Cameroun.  Le plus  prolifique des joueurs Guinéens, selon les chiffres officiels, avec 30 réalisations était présenté comme l’entraîneur  des attaquants. La première confusion pour les observateurs a ete de constater que cet ancien international était un milieu de terrain et meneur de jeu. Son poste de prédilection.

Ironie du sort, Kaba Diawara, le sélectionneur national, est un ancien joueur qui a évolué au poste d’attaquant. Suffisant pour comprendre que Paski était là pour autre chose. Vraisemblablement, son image est ce qui comptait pour Kaba Diawara. Une bonne couverture médiatique. Et c’était, franchement, une bonne  idée. En vain.

Toutefois, dans les faits, on peut s’interroger sur plusieurs questions dans l’évaluation  du mythique dossard numéro 2 Syli par rapport à sa tâche dans cette nouvelle génération.

Peut on juger Pascal Feindouno sur la performance des attaquants guinéens au bout de quatre matchs de Coupe d’Afrique des nations 2021 ? Oui, si on se fie à sa responsabilité d’entraîneur des attaquants qui n’ont pu inscrire le moindre but dans ce tournoi.  Ils n’ont surtout pas manqués d’opportunité de scorer à chaque match.

Cette fonction n’était-elle pas de la poudre aux yeux ? Ceux qui ont suivi l’équipe du Syli de près lors ses séances d’entraînement ouvertes à la presse, disons le quart d’heure offert aux medias, à Bangou, répondront par l »affirmative. Parce que, sur le terrain, en aucun moment on a vu une séance spécifique des attaquants avec l’ancien Stéphanois. Peut-être que cela se passait à l’insu des journalistes.

Pascal Feindouno était-il impliqué dans les choix des attaquants et le dispositif dans lequel évoluait ses éléments ? On ose croire que oui. Sur la base du rapport des deux qui était des meilleurs, on peut dire que son message passait auprès de Kaba Diawara. En outre, l’entêtement du sélectionneur sur certains choix indique suffisamment que Feindouno n’avait pas d’ordre à donner.

En somme, il n’a été utile que pour son image mais aussi à galvaniser la troupe. La bonne humeur, il l’a aussi instaurée dans ce groupe. En bref, pour détendre l’atmosphère.

Yvon LEROUX, envoyé spécial à YaoundéÂ

Soufiane
the authorSoufiane

Laisser un commentaire