Par Nourdne SOUMAH, Conakry
La gestion du football local guinéen, c’est la plus grosse arnaque du cuir rond. Le Horoya AC est très envieux dans la sous-région à travers sa performance qu’il perpétue dans les interclubs africains. C’est la partie visible de l’Iceberg.
Il est inimaginable pour ceux qui estiment que le football local guinéen est une référence de savoir que le champion de Guinée se produit par moment sur des terrains de fortunes notamment à Labé, Boké… Des stades qui n’honorent pas la perception des autres sur notre football.
Le stade Elhadj Saifoulaye Diallo de Labé, le désastre
Livré en bon état par le régime de Lansana Conté en 1998, le stade régional de Labé baptisé Elhadj Saifoulaye Diallo était une fierté du Fouta. Aujourd’hui, c’est une catastrophe.
Ce stade a abrité de grandes compétitions de football. Délaissé le stade de Labé où accueille le Fello Star de Labé en Ligue 1 est devenu même une foire des bidons.
Le stade 1er mai de Boké s’écroule sur une mine d’or
Le stade régional de Boké (une zone minière par excellence) est le bastion de Wakrya AC, club de Ligue 1. La clôture de cet antre s’est affaissée sous le poids de la vieille laissant une vue panoramique sur la pelouse poussiéreuse. C’est le symbole d’une ville abandonné à elle-même.
Stade Tchendenan Dembadouno de Gueké, l’abandon, la totale
Un véritable champ de patate. C’est à croire que le ballon n’a plus circulé sur cette pelouse sauvage depuis des années. L’abandon de ce stade peut certainement s’expliquer par le fait que la ville de Guekedougou n’a pas de club qui évolue dans l’élite du football guinéen. Ailleurs même les championnats de districts ne se joueraient dans ces endroits délabrés.