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Horoya AC : sans l’argent d’Antonio Souaré ; la solution miraculeuse du DG du club 

Antonio Souaré aurait un sac contenant les passports des joueurs du Horoya AC devant se rendre au Maroc pour la demi-finale du final four de la coupe CAF.
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Par Yvon LEROUX, Dakar

Le sponsoring est le parent pauvre du football guinéen. Et très peu de clubs ont les reins solides pour contenir toutes les dépenses à travers leurs revenus propres. On les compte sur le bout des doigts.

En tout cas, c’est un secret de polichinelle, le Horoya AC, mieux fortuné, vit de la poche de son président, Antonio Souaré. C’est le mécénat, model économique du football guinéen.

Avec les moyens financiers du Président, le club de Matam, depuis 2012, est resté sur la constance de sa performance en Afrique. Pour cela, les Rouge et blanc ont gagné environ 550 000 et 250 000 dollars à chaque qualification en phase de poules de la Coupe de la Confédération.

Au stade de demi-finale de la coupe Caf cette saison, en cas de succès le club guinéen empochera plus de 1,25 millions de dollars, contre 660.000 dollars précédemment.

Amadou Bangoura crache sur ces ressources additionnels

C’est comme si le Horoya AC fonctionnait à perte financièrement. Les ressources obtenues des campagnes africaines sont loin de couvrir les dépenses du club à en croire Amadou Bangoura, directeur général de l’équipe fanion de Conakry.

Par exemple, rappelle-t-il,  « le dernier déplacement du Horoya AC au Nigeria pour affronter Enyimba a coûté 200 mille dollars ». Il s’exprimait chez nos confrères de CIS TV dans l’émission CIS Live, hier vendredi.

Face à cette situation de prise en charge, l’administration du club est conscient qu’un jour ce mode de fonctionnement ne sera plus possible. Elle mesure, déjà,  le risque que l’absence du bienfaiteur pourrait bien causer dans le futur.

Pour cela, Amadou Bangoura dit vouloir miser sur l’ouverture du centre de formation  du club « pour diversifier nos sources de revenus dans le futur, c’est la seule solution, puisque le contexte économique ne permet pas d’autres issues ».

Si ce projet prospère, le club de Matam n’ira plus chercher des joueurs à l’étranger. « Le Horoya n’a aucun intérêt d’aller chercher des joueurs dans un premier temps… », a-t-il précisé.

Seul bémol, le HAC ne vend pas de joueurs et que la vente du premier joueur de ce centre ne sera pas pour tout de suite d’où la nécessite de réfléchir aux voies et moyens pour renflouer les caisses.

 

 

 

 

 

 

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