mercredi, décembre 31, 2025
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Foot local : l’arbitrage guinéen inculpé avec des documents sans valeur juridique

(ConakrySports)  Même après les graves accusations de Mario Bangoura, ancien président de la Commission des arbitres, sur la manipulation des résultats exercée par certains membres du Comex de la Feguifoot, l’arbitrage guinéen  est loin d’être un fleuve tranquille.

Il est constaté courant phase aller du championnat d’élite ( 2025-2026) que le departement de l’arbitrage a  degaginé plusieurs décisions de suspension contre les arbitres « fautif d’eurreur ». Sauf que derrière ces décisions, les arbitres ne cachent pas le sentiment de subir du  deux poids deux mesures.

Alors que certains arbitres sont sanctionnés pour 5 à 6 journées pour des fautes « mineures » d’autres bénéficient de l’indulgence sur des fautes plus graves.  Au-délà de l’appreciation des fautes, la taille des sanctions interpellent.  « Il est normal de sanctionner un arbitre fautif sauf que les suspensions de 5 à 6 journees ne sont prescrites nulle part dans les textes.  Cette decision ne s’adosse sur aucun texte… », confie une source qui a subi une sanction similaire.

La celérité des sanctions a attiré l’attention des arbitres pour constater aussi que certaines décisions sont prises sans le consentement d’Aboubacar Doumbouya, chef de departement. Il faut remarquer que sa signature et le cachet sont scannés sur la décision. Aussi, il faut savoir qu’ucune décision n’est  signée à main levée au moment de la prise de decision. Plus compremettant, la décision de suspension ne fait mention d’aucun article pour prouver son caractère juridique.

La décision au département est à la portée de tous 

 

Il s’avère que les décisions prises par le département de l’arbitrage sont entachées d’une grave faute administrative au vu et au su de tous. Avec  l’existence d’un papier volant sur lequel  est scanné signature et cachet, il n’y a aucune garantie que c’est seulement le chef du département qui décide.

« Tout le  monde est décideur et signataire dans ce département » , a fait remarquer notre source.  Il ajoute par ailleurs que « si ce n’est pas le chef, hiérarchiquement seul  le vice-président peut se permettre de telles décisions ». C’est le sentiment d’ailleurs qui anime les arbitres suspendus pour pointer un doigt accusateur sur Ibrahima Sory Sow, le vice-président, de tout diriger. « Ils ne peuvent utiliser le  PO (Pour Pour Ordre) en l’absence du chef de département au risque de se dévoiler mais on sait tous que le chef de département ne décide de rien », a-t-il denoncé.

Selon toujours les accusateurs « Ibrahima Sory Sow est le bras armé de Mamadou Barry, président de Loubah FC. Il n’a aucune connaissance de l’arbitrage. Son objectif c’est de faire tout à ce que ce club ne retrograde.  « . 

À préciser que Mr Sow n’a pas répondu à notre sollicitation pour se défendre.

Aboubacar Doumbouya chef du departement de l’arbitrage  : « Je suis le seul signataire des documents »

Ibrahima Sory Sow, le vice-président de la commission, est indexé comme celui qui  agite les décisions à sa guise pour sanctionner les uns et protéger les autres. Et cela se fait sans consentement du chef de département, Aboubacar Doumbouya, à en croire les accusateurs.

Joint par téléphone, Aboubacar Doumbouya réfute les accusations :  « Je suis le seul signataire des documents dont tu parles, aucune autre personne ne le fait et c’est sur la base d’un travail. L’analyse des vidéos se passe devant toutes les parties à part ceux qui appellent pour reconnaître leur faute et disent qu’ils assument d’éventuelles sanctions. »

« Les suspensions sont prises sur la base des barèmes », a-t-il fait savoir en répondant à la question  si la taille des sanctions fait référence à un texte connu des arbitres.  Toutefois, il ne donnera pas de satisfaction à la question de savoir s’il y a possibilité de lire ce document en rapport avec les barèmes.  « Sur autorisation de mes supérieurs hiérarchiques je pourrais  vous montrer les  barèmes  sur la base desquelles nous nous referons pour sanctionner », a-t-il promis.

Malheureusement, il n’y a nulle part dans les décisions où il est fait reference à  une disposition de  ces barèmes pour clairement faire comprendre à l’arbitre suspendu la taille de sa suspension. Concernant la signature et le cachet scannés sur les décisions, Mr Doumbouya dira tout simplement que  » c’est ce que depuis longtemps. J’ai  l’imprimente dans mon bureau mais je prefère scanner ma signature et le cachet. 

 

 

 

 

 

 

 

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