(ConakrySports) Le traitement du Syli local est très en décalage des faveurs accordées au Syli A. Ceux qui croyaient que cette pratique est rangée dans les oubliettes à cause de la cyrenne révisionniste de la Feguifoot peuvent deshanter face à la situation précaire des hommes de Souleymane Abedi Camara à Diamniadio.
Le Syli local, qui a rendu une copie parfaite sur le plan tactique et technique devant le Sénégal (0-0), vendredi 04 juillet, a dû serrer les ceintures pour en arriver là. Leur caractère demontré dans ce duel résulte tout simplement de la bonne moralité à défendre les couleurs de la nation guinéenne dans un derby des ennemis intimes.
Ibrahima Sory Sankhon et sa bande ont été galvanisés par le sélectionneur et son staff technique. Les joueurs n’ont vu l’ombre d’un seul dirigeant du ministère de la tutelle encore moins de la Fédération guinéenne de football. Cette dernière s’est desengagée des responsabilités primaires et basiques : un seul maillot de jeu et des chasubles incomplets pour les séances d’entraînement.
Pire, jusqu’ici les locaux guinéens n’ont encore pas vu les couleurs de leurs primes de qualification face à la Guinée Bissau. Aussi, il n’y a aucune garantie que ces joueurs toucheront à un centime des primes lors de ce regroupement. Désormais, il est plus qu’évident que si la Fédération sénégalaise de football n’avait pas pris les charges du séjour du Syli A’ ce dernier resterait sans stage.
Il est temps pour les autorités de s’occuper de cette situation précaire au risque de faire face à une grève avant le CHAN 2025 dans laquelle compétition est engagée notre sélection nationale locale.
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