La Guinée n’ira pas au Maroc pour la CAN 2025 même si l’espoir est permis pour certains après le recours introduit par la Feguifoot contre la Tanzanie qui a logiquement gagné sur le terrain (1-0) dans le match de couperet à Dare Es Salam, mardi 19 novembre 2024.
Cette deroute n’est pas que liée au sportif. La fédération guinéenne de football, l’Etat et les forces occultes ont une grande part de responsabilité.
La décision qui installe Charly Paquille
Tous les Guinéens sont unanimes que Kaba Diawara n’avait pas les étoffes nécéssaires pour gérer cette équipe. En depuis qu’il ait reçu à positionner la Guinée dans le top 8 de la CAN 2023 en Cote d’Ivoire, le technicien guinéen n’a pas emerveillé grand monde à cause de sa performance en dent de scie avec la sélection. Le zéro pointé avec le Syli U23 aux JO Paris 2024 va inciter les fédéraux a le faire partir.
Cette décision s’est avérée etre prise dans la precipitation puisque la nomination de Charly Paquille à la tête du staff technique transitoire n’a pas donnée raison aux fédéraux. La Guinée s’est fait rattraper dans ces éliminatoires par les deux premiers matches perdus par ce technicien. Logiquement, la Feguifoot est coupable de cette deroute. Pourvu que son recours puisse aboutir.
Le laxisme de l’Etat
Certes que l’Etat s’organise à mettre les équipes nationales dans les conditions idoines. Il fait voyager le Syli en vol privé et règle les primes à temps pour booster le moral des joueurs. Toutefois, l’Etat ne doit pas exclure que les resultats sportifs sont liés à l’ordre des infrastructures quasi enexistant depuis 2020. Depuis cette année la Guinée n’a pas de stade approuvé. Les chantiers du stade Lansana Conté et le stade 28 septembre sont à la traîne parce qu’on ne mesure pas combien le fait de jouer à la maison est important en Afeique. Visiblement, le football est loin d’être une priorité pour l’Etat guinéen. Lequel peut se racheter en accélerant les travaux pour permettre à l’équipe nationale de recevoir les matches des éliminatoires du Mondial 2026.
Les forces occultes
Il resiste aux intempéries causées par des dirigeants en manque de patriotisme mais le football guinéen vit dans la tourmente depuis 2015. Feu Salif Camara alias Super V, Antonio Souaré, Mathurin Bangoura, Amadou Diaby, Ibrahima Blasco Barry, Bouba Sampil, KPC plutôt que d’être une forcecentrige , ils se sont regardés en chiens de paience.
Le scénario : celui qui est combattu aujourd’hui attisait le feu hier et ceux qui combattent aujourd’hui sont ceux qui ont perdus la gestion. Comme si ce football était leur heritage famiale. Une scène comique et tragique qui n’augure pas un lendemain meilleur de notre football. Des véritables forces occultes qui retardent l’ascension de notre football. Ce n’est pas pour demain le bout du tunnel.
Yvon LEROUX