Ce n’est pas très agréable ce qui se passe au sein de la fédération guinéenne de football. A peine sortie de crise avec la mise en place d’une équipe fédérale, quelques membres de cette institution sont sur le point de nous replonger dans une autre tourmente.
C’est à croire que le diable tire sur les ficèles pour que la FIFA et la CAF s’interessent encore à la Guinée sauf que cette fois si on retombe dedans on fera face à une longue sanction.
La décision des 5 membres de traduire Bouba Sampil, président de l’institution, à la commission d’éthique de la Feguifoot est suffisant comme prétexte pour installer une crise dans notre football qui peine à se relever. En tout cas, tous les ingrédients sont en place pour que le cocktail molotov explose à temps voulu et précis.
Bouba Sampil peut être reproché de tous les pêchés d’Israel mais sa personne n’est pas au dessus de notre football d’oû l’intérêt pour les frondeurs de ne pas pousser le bouchon plus haut pour déclencher une crise qui pourra coûter chère à la Guinée. Il faut laver le linge sale en famille pour remettre les choses à l’endroit.
Outre les condamnations fallacieuses qui nourissent les guéguères cryto-personnels, une nouvelle embrouille dans notre football étalent davantage les tares de cette institution. Ce sont des conflits d’intérêts qui n’arrangeront rien.
Si jamais on allume le feu, TAS va remettre de l’ordre et la FIFA va suspendre le processus jusqu’à nouvel avis.
Yvon LEROUX