Michel Dussuyer qui revient sur le banc du Syli après 2015 est succédé par Louis Fernandez, Lappe Bangoura, Paul Put, Didier Six, Kaba Diawara et Charly Paquille.
Les sélectionneurs se suivent et se succèdent sur le banc de l’équipe nationale de football de Guinée comme dans le jeu de chaise anglaise. Avec une rotation constante toujours impulsée par une précipitation à atteindre le resultat escompté tiré par les cheveux.
« Le plus important, cest la gagne et peu importe la manière », c’est l’expression populaire qui anvoûte et empêche d’inscrire dans une logique de recobstruction à la base solide pour péreniser des acquis au sommet qui est l’équipe A.
.Tous les présidents des équipes fédérales, cette dernière décénnie, se sont pris les pieds dans le gazon parce qu’il n’ont aucun plan strategique à long terme permettant à un sélectionneur de mieux s’épanouir.
C’est le bis-repetita depuis plusieurs années : seulement un contrat de qualification est imposé aux sélectionneurs, le volet formation de l’expertise locale est foulé au pied, l’obligation de resider en Guinée pour valoriser le football local n’est nullement respecté…
Cette politique évenementielle est toujours un pari raté, parce qu’elle engendre des manquements qui sont souvent source d’instabilité qui ne profite aucunement pas à notre football. Elle y installe quasiment une implosion après le renouvellement des staff techniques qui ont généralement influencés les joueurs acquis à leur cause.
Qu’il puisse avoir de resultats decevants par moment cela n’autorise pas à installer pas rapidement un staff technique. Le problème provient également dds joueurs qui ne sont excemptes de reproche.
Il faut du temps pour bâtir un projet sportif national. Il s’agit d’un plan élaboré sur un long terme avec des objectifs intermédiaires pour aboutir aux resultats escomptés. Mettre et demettre les sélectionneurs installe de l’instabilité au sein même de l’équipe .
Yvon LEROUX