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Syli : Charly Paquille, l’agneau de sacrifice

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Zéro pointé pour la Guinée en deux matchs des éliminatoires de la CAN 2025. Le Syli s’est incliné respectivement devant  la RDC (1-0) à Kinshasa et la Tanzanie (1-2) à Yamoussoukro. Comme toujours les sélectionnaires endossent la contre-performance de leurs équipes. Charly Paquille en est autant pour ces deux défaites de l’équipe de Guinée.

Les fédéraux ont hativement conclus que « Charly Paquille n’a pas le niveau« . C’est ce qui est sur toutes les lèvres des fédéraux qui ne veulent pas assumer leur responsabilité face à la décision d’installer dare dare  un directoire provisoire avec une grande cacophonie quant aux  rôles des uns et des autres. Ce jugement écarte toutes accusations qui planeraient sur les joueurs, comme si ces derniers étaient irréprochables.

Paradoxe. En limogeant Kaba Diawara, qui nous a laissé dans toutes ces complications avec des joueurs de seconde zone, la Feguifoot ne s’est jamais interrogée sur la capacité de Paquille à gérer ce groupe. Il ne faut surtout pas ignorer que tout le staff est comptable de cette contre-performance. Sinon, a quoi sert Michel Dussuyer dans cette équipe s’il est installé dans la tribune ?

Ce groupe du Syli  n’a donné aucune satisfaction avec son parrain,  Kaba Diawara dont le choix était basé souvent sur l’afinité concernant la majorité.  Avec les mêmes éléments, Charly Paquille s’est planté en faisant  du Kaba Diawara sans Kaba Diawara. En reconduisant les mêmes à l’exception de Mady Camara extirpé de l’équipe depuis trois ans. Le successeur de Kaba Diawara n’a pas osé innover avec de nouvelles têtes.  » Les joueurs sur lesquels j’ai misé ma confiance, que j’ai alignés, n’ont pas tous répondu présents. Ça c’est dommageable..On ne peut pas commencer pire que ça. », a-t-il regretté.

Malheureusement, quand il a tenté ce choix face à la RDC aucun membre de la Feguifoot ne lui à fait remarquer  qu’il se lançait sur le chemin de son prédécesseur. Il s’est repété face à la Tanzanie alors que sur le banc il y avait des joueurs qui pouvaient lui permettre d’innover. Visiblement, il a éte poussé à la faute pour être aujourd’hui le dindon de la farce et l’agneau de sacrifice.

Charly Paquille est loin le responsable de cette contre-performance. Les joueurs n’ont responsables. Ils n’ont montrés aucune valeur pour gagner une équipe Tanzanienne à sa portée. Maintenant amené Jose Mourinho pour imposer la rigueur si les joueurs ne sont pas conscients de la raison de leur présence en sélection, la valse des sélectionneurs continuera.

Yvon LEROUX de rtour de Yamoussoukro

 

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