Il y avait la volonté de doter la Guinée d’un sélectionneur de haut niveau. La Feguifoot en a tenté quand même…
A la quête du remplaçant de Kaba Diawara sur le banc du Syli, la fédération guinéenne de football s’est montrée quand même ambitieuse dans sa demarche. Dans l’urgence, l’instance dirigeante du football guinéen a contourné ce qui se fait habituellement, notamment l’appel à candidature, pour contacter directement les techniciens pas des moindres pour gérer l’équipe de Guinée.
A en croire une sorce, les fédéraux ont contacté successivement deux anciens sélectionneurs des Fennecs à savoir Djamel Belmadi et Vahid Halilhodzic. Les deux étaient très ravis de cette solicitation mais pour des raisons personnelles, ils n’ont pu approuver la demande.
Le contexte n’était pas propulse pour Belmadi. Par patriotisme l’ancien attaquant de l’OM a décliné l’offre parce que la Guinée et l’Algérie, son pays, partagent le même groupe des éliminatoires du Mondial 2026. Le technicien bosniaque, lui, n’était disponible jusqu’au des éliminatoires de la CAN 2025. Ce qui ne convenait pas dans l’immediat à la Guinée.
Au même moment, Michel Dussuyer était en discussion avec la Feguifoot. Vu le temps qu’à pris les doscussions, visiblement ce dernier n’était pas trop interéssé à revenir aux affaires. Ce n’est donc pas surprenant qu’il ait été nommé coordonnateur de l’équipe du Syli.
Bien que son image a pris un coup à travers les contre-performances de Kaba Diawara, il faut quand même saluer le courage de Bouba Sampil pour cette décision. Il a su prendre le devant pour éviter toute complication d’autant plus que le Syli A évolue en dent de scie. Maintenant, il faut accompagner le staff technique en place.
Yvon LEROUX
