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JO 2024 : 144 délégués de la Guinée en bamboula à Paris ; primes impayées des scolaires à Conakry, CN0SG inéfficace pour la presse

Naby Keita, porteur du drapeau guinéen, pour les 28 athlètes du pays aux JO Paris 2024.
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La frustration couve la participation de la Guinée aux JO Paris 2024.  Alors que les jeunes sportifs du scolaire attendent leurs primes de la CAN à Zanzibar et au tournoi de Durban, le ministère des sports offre  la bamboula à 144  délégués du ministères des sports à Paris à l’occasion du JO 2024,  à en crois nos sources. Toute cette délégation est mobilisée pour accompagner 28 athlètes. Du gâchis au moment où l’urgence des besoins pour le sport guinéen se trouve ailleurs.

Qui sont ces délégués ?  Combien côute les charges liés au séjour français ? Anguille sous roche. Les langues commencent à se délire. Nos confrères de Planete7 revèlent que le ministre des sports, Keamou Bogola Haba a inclu dans cette délégation sa femme et son fils dans cette délégation. Une gabegie financière exercée sur le dos du contribuable guinéen.

Le comité olympique nationale de Guinée inutile et sélective pour la presse

La  seule organisation habilitée à accorder des accreditations à la presse en Guinée s’est montrée sélective vis à vis de la presse. Alors que le CIO accorde 6000 accréditations via les Comités Nationauxs olympiques sportives , celle de la Guinée n’octroie ce sesame qu’à seulement deux journalistes. On viendra nous dire qu’il y  avait des critères pour être retenu sauf que le CNOSG n’a jamais communiqué sur la possibilité même des journalistes d’être accrédité à travers sa structure.

Pourtant le CIO a fixé un quota d’accréditations « E » (presse) pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Et il a été précisé que les accréditations presse pour les Jeux Olympiques ne sont remises qu’aux  professionnels des médias. Les deux journalistes tirés au sort, s’il faut dire ainsi, sont-ils les seuls professionnels des médias dans ce pays ?

C’est bien pour certains journalistes sportifs qui ont soutenu bec et ongles l’actuel président du CNSG,  Nansoko,  lors de la campagne. Ils ont soufflé sur la braise du populisme pour élever celui qui les ignore aujourd’hui.

Yvon LEROUX 

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