L’atmosphère est poluée au sein de l’équipe de Guinée à cause des histoires de primes impayées ces derniers temps. Ce qui n’a jamais été le cas sous le magistère de l’équipe fédérale d’Antonio Souaré, en dépit de ce qu’on peut lui reprocher à cause d »un entourage mal sain. Depuis son départ, les primes impayées sont devenus monnaies courantes dans la sélection guinéenne. Le groupe de Kaba Diawara a deux reprises a failli foutre la honte à la Guinée à l’étranger avec ces histoires de primes.
La dernière en date, c’est après le match contre l’Algérie, le 6 juin 2024. L’équipe a refusé de s’entraîner pour pousser l’Etat à payer les primes. Les échos venant du ministère des sports quand a une prime unique, alors que les joueurs et les membres du staff technique s’attendaient à une double prime pour les déplacements entre le Maroc et l’Algérie, ont empesté l’environnement. La tension n’est retombée qu’après paiement des dues.
La situation était plus aggravante à Yamoussoukro. Alors qu’elle est iinforrmée, qu’elle croisera la Guinée Equatoriale en huitièmes de finale de la CAN 2023, l’équipe de Guinée s’est abstenue de s’entraîner, jeudi 25 janvier 2024. La cause ? Une frustration relative au retard de paiement de la prime de qualification et surtout une volonté de forcer la main aux autorités pour rehausser le montant de 10 mille dollars validé par un arrêté conjoint du budget.
Ces frondes sont ménées par des joueurs qu’aucun guinéen n’admettra qu’ils seront capables de porter un tel combat d’autant plus que ces soulevements interviennent toujours la veille des matchs importants. Les perturbations sont généralement déclenchés par Julien Jeanvier, Mouctar Diakhaby (absent cette fois), Abdoulaye Touré, Sehrou Guirassy (il était très actif à Abdijan), Ilaix Moriba Kourouma, Ibrahima Koné. Issiaga Sylla, cadre et ancien, est celui qu’on influence généralement pour porter le combat.
L’image de la Guinée est écornée grâce au ministère des sports indexé pour son laxisme. Le porteur de valise n’arrive plus à convaincre mais ces joueurs s’affichent de plus en plus comme des chasseurs de primes. Il va falloir rétablir la confiance avec les joueurs.
Yvon LEROUX