Pour l’heure, la Guinée n’a pas de stades approuvés pour permettre au Syli de recevoir à Conakry devant son public. Ce qui n’a d’ailleurs pas éte le cas depuis après la réception du Malawi, un match soldé par une victoire de la Guinée acquise grâce à Naby Keita , auteur de l’unique but marqué (1-0). Il n’ya donc aucune infrastructure disponible pour redonner la joie aux supporters du Syli d’autant plus que les deux stades supposés être approuvés sont en travaux.
L’actuelle équipe fédérale dirigée par Bouba Sampil a réitéré sa promesse de campagne qui consiste à faire jouer le Syli à Conakry dès le mois de juin prochain. A l’étape actuelle des travaux des deux stades, ce sera quasi impossible de recevoir, même si les entrepreneurs en charge ont promis de rendre ces infrastructure avant juin.
On est en mars presque avril, les pelouses décapitées sont toujours à l’étape d’expérimentation puisque les discussions dans le partenariat avec le Maroc se passe toujours dans les salons feutrés. Aucune conclusion n’est ressortie pour entamer les travaux des pelouses. Admettons qu’on commence à s’occuper de la pelouse du stade Nongo en avril, par exemple, il sera quasi impossible de l’utiliser un mois après. Sauf que les experts viennent nous dire le contraire.
En réalité, on a trop surfer sur le temps sans être concret. Depuis l’annonce du démarrage des travaux du temps de Lansana Bea Diallo, on aurait pu au moins nous présenter une pelouse. Le nouveau ministre des sport, Bogola a aussi commencé ses tournés dans ces lieux sous prétexte qu’il s’inscrit dans la volonté du CNRD par rapport aux infrastructures.
L’avenir nous édifiera mais l’évidence est que le stade General Lansana Conté ne recevra pas en juin. La Guinée est encore contrainte de jouer ses matchs à l’étranger. Et si le Maroc a déjà donné son accord pour cette demande avec la nouvelle équipe fédérale ?
Yvon LEROUX
