ABIDJAN – Pendant que l’équipe de Guinée affûtait ses armes pour en decoudre avec ses adversaires en phase de poule de la CAN 2023, Bouba Sampil, nouveau président de la fédération guinéenne de football, s’entretenait avec un rapporteur du Horoya AC. Ce dernier n’étant plus dans les bonnes grâces de Mr Antonio Souare cherchait un rapprochement avec le nouveau boss de la Feguifoot. Cette rencontre a accouché d’une promesse, celle de faire renaître le club de Matam de ses cendres qui éjectent quelques étincèles sans éclats.
Avec un groupe quelconque, la formation des Rouge et blanc, en souffrance en championnat, a besoin de renforcer son effectif. Pour cela, il faut recruter alors que le club est frappé d’interdiction de recrutement. Une situation préoccupante pour Bouba Sampil qui souhaite désormais permettre à cette formation de remettre sa tête à l’endroit.
A en croire une source, l’ex président de l’AS Kaloum aurait demandé à ce rapporteur de dire à Soufiane Souaré, président délégué du HAC, de passer le voir pour échanger autour de la dette de 96,250 Euros, majorée d’un intérêt annuel au taux de 5% à compter du 15 novembre 2021, due à Quevilly Rouen Métropole, club de Ligue 2 française, pour rupture abusive du contrat de Yakhouba Gnagna Barry. Le premier acte dans le sens d’aider le Horoya AC est de loger l’équipe nationale féminine U17 dans le réceptif de la famille Souaré.
La fédération guinéenne de football envisage donc de régler cette facture pour permettre à Horoya AC de recruter pour empêcher sa descente aux enfers. Notre informateur, précise, par ailleurs, que ce montant payé par la fédé sera remboursé par le club. Pour l’heure, ce n’est qu’une intention de la part des nouveaux dirigeants mais rien n’est concrétisé.
Le club spécialiste des dementis va-t-il faire capoter le deal ?
Yvon LEROUX envoyé special à Abidjan ( CAN 2023)