La décision de suspension de la Fifa plane sur la Guinée comme un fil de plomb qui oscille pour se reposer sur la juste mesure. Jusqu’ici la Fifa est restée clémente après une longue période normalisation, une crise installée par les membres statutaires et surtout leur refus de prendre part au dernier Congrès électif reporté pour faute de quorum…
Ce samedi, la Guinée a deux choix quant à l’avenir de son football sous l’arbitre de l’instance dirigeante du football mondial : Il faut atteindre le quorum pour élire le président de la fédération guinéenne de football et l’autre option serait encore de faire échouer le processus électoral. La dernière option sera accompagnée par des conséquence énormes. des têtes vont tomber à tous les niveaux et même les championnats seront interrompus.
La participation de l’équipe guinéenne à la CAN 2023 dépendra du denouement de ce congrès. Il faut rappeler que le Syli est en préparation actuellement aux Emirats Arabe Unis. Pour que ce stage soit prolongé, il faudra forcément logiquement que la fédération guinéenne de football soit représenté par un président élu à l’issue de ce vote.
L’élection de ce président permettra à la Guinée de participer aux différents congrès et d’autres de la Confédération africaine de football ainsi que la FIFA. Ce qui n’était plus le cas depuis maintenant trois ans. Avec un président, la Guinée pourra désormais décaisser les subventions des institutions notamment la FIFA et la CAF. Il faut rappeler que les subventions Fifa avaient rapporté plus de 11 millions de dollars américains contre zero investissements pour le développement du football guinéen.
Yvon LEROUX
