Ce n’est pas la sérénité dans le staff technique du Syli à un mois de la Coupe d’Afrique des nations prévue en Cote d’Ivoire en 2024. Alors qu’il n’y a aucune certitude quant à cette participation à cause de l’embrouille autour du congrès électif, Kaba Diawara, sélectionneur, en rajoute une couche avec sa volonté de se séparer de son adjoint Charly Paquille.
Pourtant, bien que connu en France, c’est Kaba Diawara qui a fait connaître Charly Paquille aux férus du football guinéen. Selon une source, à travers une lettre passée par la fédération guinéenne de football et transférée au ministère des sports, le sélectionneur national aurait indiqué que les relations difficiles de son adjoint avec certains joueurs du vestiaire seraient la raison de sa décision. Le boss du Syli aurait précisé dans cette lettre que ses relations avec Paquille ne souffrent d’aucune ambiguïté, toutefois pour la quiétude du groupe, il souhaite que le mis en cause soit hors de l’écosystème de la sélection.
La même source indique que » l’adjoint du sélectionneur national a un vocabulaire inapproprié envers les joueurs dont certains sont des pères de famille… Il est belliqueux ». C’est à croire qu’il a constamment des accrochages avec un ou des joueurs. Aucun nom ne sort des discrétions pour asseoir la conviction que Charly Paquille traîne des casseroles dans le vestiaire. Il nous revient désormais qu’à contacter quelqu’un qui a vécu avec Kaba Diawara et Charly Paquille au sein du Syli.
« Charly est très exigeant dans son travail »
Lui aussi écarté de l’entourage du sélectionneur sans aucune explication, cette source qui se confie sous anonymat nous parle de l’impact de Charly Paquille : « Charly n’est pas un belliqueux, il est professionnel. Il est très exigeant dans son travail, et il rappelle au quotidien la nécessité du travail rigoureux. C’est un Monsieur qui travaille nuitamment pour réajuster les séances. Vous savez en regroupement tout est possible, cependant Charly n’est pas un belliqueux mais je parle a posteriori. Je souhaite qu’il ait la sérénité dans le groupe et je pense que Kaba Diawara doit s’appuyer sur la certitude et du factuel. Je crois que tout dépendra de lui »
Yvon LEROUX
