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Ibrahima Sory Sow décortique la communication autour du Syli U23

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La  communication digitale est une des grandes réussites du CONOR quoi qu’on puisse leur reprocher comme péché d’Israël. Dans ceette dynamique enclenchée par la cellule de communication,Ibrahima Sory Sow alias SIS pour les intimes s’est fait une brèche avec le Syli U23. A ConakrySports, sans détour et toujours un sourire au coin des lèvres, il  passe au peigne fin la méthode employée pour reussir une communication sans tapage médiatique sur les frasques.

Entretien

Comment a été organisée la communication autour du Syli U23? 

L’organisation de la communication de la fédération guinéenne de football avec l’équipe nationale espoir au Maroc  a été une réussite. Au regroupement de Conakry on a travaillé avec toute  la cellule de communication de la fédération.et moi j’ai représenté au niveau de la compétition officielle. Les expériences acquises lors des deux précédentes éditions de la Coupe d’Afrique des nations notamment en 2019 en Égypte et au Cameroun en 2021 ont été d’un apport assez considerable pour mieux remplir ma mission auprès des Espoirs. J’ai  été accompagné par l’équipe d’audiovisuel pour mettre à jour le site de la Feguifoot et autres plates-formes digitales. Je coordonnais tout en gérant l’environnement de l’équipe.

Des difficultés aussi, on peut  bien l’imaginer…

Les difficultés sont de plusieurs ordres. D’abord gérer les joueurs dans cette compétition n’était pas chose aisée. Vous savez chacun arrive avec ses habitudes et certains sans une culture adoptée à l’environnement professionnel. Il faut dire quand même au fil du temps  tout le monde était réceptif. Au niveau de la communication on faisait de tel sorte que les joueurs partagent sur leurs contenus une bonne image parce que c’est une grande compétition. C’était juste pour soigner  les images. Au-delà de cette réalité, la plus grande difficulté, c’était les conférences d’après match. Quand vous gagnez tout se passe très bien mais le contraire produit souvent des refus  qui vont à l’encontre des principes de la CAF. Celle-ci exige par exemple qu’au moins trois joueurs s’arrêtent dans la zone mixte pour parler aux journalistes. C’est là qu’on intervenait pour sensibiliser.

S’exprimer devant la presse ce n’est décidément pas un exercice facile pour nos joueurs….

Il faut que nos joueurs, nos entraîneurs et autres puissent  s’habituer à cet exercice qui n’est pas du tout facile. C’est une obligation de parler à la presse dans les grandes compétitions. Il faut savoir le faire aussi. On épouse cette habitude au niveau local pour être à l’aise à l’international. Avec le Syli U23 nous faisons de tel sorte que les journalistes ne soient pas vus autrement qu’un simple partenaire.

Les nouvelles de l’équipe notamment le Syli U23

Pour l’heure, on ne sait pas qu’elle équipe  nous représentera aux barrages. Il y a certains qui vont depasser l’âge de quelques mois ou de quelques jours. Aussi, le coach dans son discours de la fin a demandé  à chaque joueur de gagner en temps  de jeu en club. C’est vrai que c’est la performance qui peut garantir une convocation en sélection.

Propos recueillis par Yvon LEROUX 

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