Antonio Souaré, le président de la fédération guinéenne de football séjourne actuellement à Dakar où il prend part au séminaire de la FIFA sur le projet Forward. C’est un projet en appui financier aux fédérations associées à la FIFA pour le développement du football Ce programme à deux volets.
Le premier projet 1.0 qui concernait le cycle 2016-2018 a été bouclée. A cet effet, les Africains ont soumis des projets à la FIFA pour l’approbation. Une fois que ces projets seront acceptés on passera au financement.
La présentation du programme par le Directeur technique national du Sénégal à permis la révélation des financements.
Le deuxième projet couvre la période 2019-2022.
A en croire, le Directeur technique national du Sénégal, Mayacine Mar : « Tous ces projets ont été acceptés et les financements ont commencé à tomber. A partir du mois de janvier, nous allons commencer à dérouler le Projet 1.0 dont le financement est de 1.250 millions de dollars soit 716 millions Fcfa par année. »
Pour le cas du Sénégal : « Les 500 mille dollars soit 286 millions Fcfa étaient pour le fonctionnement de la fédération ». Par contre, pour avoir les 750 mille dollars soit 430 millions, « il fallait présenter des projets ».
Le projet 2.0 commence à partir de 2019
« Les montants ont été revus à la hausse. Maintenant au lieu de 500 mille dollars pour le budget de fonctionnement, c’est 1 million de dollars soit 430 millions Fcfa »
C’est montants sont les retombées financières de la FIFA obtenues lors de la Coupe du monde qu’elle partage à toutes les fédérations associées.
Désormais, chaque année, chaque fédération à droit à 2 millions dollars (1,146 milliards Fcfa). Le 1er janvier la FIFA donnera 500 mille dollars (286 millions Fcfa) et au mois de juillet, autres 500 mille dollars seront octroyés.
Aussi, si vous avez des projets sont acceptés, vous recevrez 1 million dollar ( 573 millions Fcfa). Ce sera chaque année jusqu’en 2022.
Toutefois, beaucoup de pays africains ont des retards en ce qui concerne le 1.0, car les projets ont été soumis en 2017 et admis en fin 2018. Ils n’ont pas eu le temps de réaliser les projets, le Sénégal serait dans ce cas.
Est-ce que la Guinée aussi est dans ce cas ?
Yvon LEROUX, Dakar