C’est une étoile qui brille et s’impose tout naturellement à Kaba Diawara d’autant plus qu’il a un réel souci dans la charnière centrale du Syli.
Kaba Diawara est quasiment abonné absent dans les stades du pays pour superviser le championnat national. Pourtant, c’est un pan de son contrat qu’il ne respecte guère sous le nez et les barbes du CONOR qui ne lui rappelle pas à l’ordre.
Ce qui serait difficile pour le boss du Syli quant à faire un choix objectif des joueurs locaux. Cette contrainte lui met dans une obsession à ne regarder que vers les binationaux. Parce que, aussi, Kaba Diawara n’a aucun membre de son staff technique au niveau local pour lui remonter les performances des joueurs locaux en vue.
À défaut de cela, comme tous les Guinéens, le sélectionneur national regarde le Horoya AC en phases de poule de la Ligue des champions africains. Et tout le monde constate que Mohamed Lamine Fofana, le colosse défenseur des Rouge et blanc, émerge et s’impose tout naturellement comme le meilleur local présentement.
Si son inexpérience peut être exposé comme argument pour l’envoyer à suivre les échelons, il ne faut non plus ignorer qu’il y a bien des talents qui émergent aussitôt avec les grands.
Une chance pour ses qualités
Dans une équipe avec les attaquants en panne sèche, le défenseur du Horoya AC (1m98) sera un don du ciel. Au-delà d’être un rideau imperméable pour le club de Matam, môme de Camayenne a un très bon timing dans les airs. Il est très bon sur les relances et très impressionnant dans les duels.
Piqué – pour les intimes – a fait qualifier son club, en phases de poule de la Ligue des champions, devant l’Assec Mimosa grâce à coup de tête. Dans le même exercice aérien, il a failli punir le Simba SC et le Vipers. En l’absence de Mohamed Ali Camara, Fofana est logiquement la solution alternative pour former un duo avec Mouctar Diakhaby.
Yvon LEROUX