On est loin du money time dans la crise qui secoue le basketball guinéen même si on tente de maquiller les choses en s’accrochant sur les résultats à l’extérieur quand bien même que ce n’est pas le graal. Il y a un problème.
N’empêche le collectif des basketteurs et entraineurs qui s’érigent en conciliateur ne baisse pas les bras puisqu’il enchaine une deuxième tentative de résolution de la crise cette fois par voie de presse.
Sidiki Doumbouya, porte parole du groupe, a fait savoir à ConakrySports que la démarche sera désormais souple mais avec les mesures envisagées pour forcer la main des uns et des autres. « S’ils veulent faire comme d’habitude, comme ils font du cinéma, nous n’allons pas faire la guerre. Nous allons faire de la désobéissance civique. Nous le ferons. Si avant on s’insultait, aujourd’hui nous sommes sur la même table », a-t-il laissé entendre la volonté de se parler pour trouver une solution à cette crise.
Cette solution, tant espérée par les mordus du basket, pour les conciliateurs n’est rien d’autre que la mise en place d’un comité de normalisation. « Dans les négociations on a rencontré l’équipe de Sakoba Keita mais la vérité on s’est rendu compte qu’il faut un comité de normalisation, parce que les deux fédérations ne pourront plus s’entendre. Elles sont en justice comment elles peuvent se réconcilier alors que l’’autre à déposer les documents à la CRIEF. Aujourd’hui notre seul espoir c’est d’avoir là majorité des joueurs avec nous. C’’est l’unique espoir que nous avons », a-t-il expliqué.
Par Nani DIABATE






