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CAF : les dessous du revers d’Antonio Souaré

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D’abord, il est temps pour les Guinéens de remettre leurs têtes à l’endroit. Et surtout comprendre désormais qu’on n’est pas pesant dans les instances de décision du football continental et même dans la sous région.

Parce que, le président de la fédération guinéenne de football, Antonio Souaré n’affiche pas le plein même dans l’institution dont il est le premier responsable, notamment l’Union des fédérations Ouest africains de la zone A (UFOA A).

Le succès à plate couture (37-14) du Libérien, Mustapha Raji, président de la fédération libérienne de football devant Antonio Souaré en est la parfaite illustration. Incroyable, c’est le Libéria qui nous colle cette correction. Cela doit être un facteur déclencheur d’une autocritique pour la Guinée.

Ce revers n’est pas fortuit

Il y a anguille sous roche dans cet échec. En réalité dans la Zone ouest A on s’attendait à une suspension de toutes activités liées au football plutôt que voir Souaré blanchir par le tribunal arbitral du sport qu’il a sollicité pour son éligibilité.

Tout le monde s’avait que le TAS avait notifié à Mr Souaré que son recours n’était pas suspensif en dépit du verdict rendu public, hier jeudi. Du coup, les tractations avaient commencé pour un éventuel remplacement du Président.

Et par coïncidence, c’est son bourreau de ce vendredi, Mustapha Raji qui devait assurer l’intérim en attendant les élections.

L’approche social a plaidé

Les dispositions prises dans ce sens au sein de l’UFOA/A ont visiblement aidés le Libérien qui n’est pas pourtant un richissime homme d’affaires.

Ce Monsieur n’a même pu engager son équipe nationale U20 lors du tournoi zonal (faute de moyens). C’est dire que quelque part l’approche social a plaidé en faveur du représentant du pays de Goerge Weah.

Il ne faut oublier également que Souaré a subi le coup bas de ses frères guinéens. La conclusion à tirer de cette chute, c’est de comprendre aussi qu’on peut avoir tout l’or du monde sans faire l’unanimité.

Par Yvon LEROUX, Dakar 

 

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