(ConakrySports) Une seule voix accordée à eux lors des votes frise l’incompréhension. De ce fait, il est inimaginable de croire à l’élection d’un ancien footballeur à la tête de la Fédération guinéenne de football. Ils n’ont même pas la possibilité d’être coptés dans le bureau exécutif. Ce decor abstrait n’augure aucun lendemain meilleur alors que l’opportunité est bel et bien là.
Bantama Sow, l’ancienne mascotte du regime d’Alpha Condé, a tenté de leur mettre le bâton dans les roues en refusant même de leur accorder le titre d’ancienne gloire. Ce dernier a disparu des radars mais votre popularité est restée inctate.
Il est temps de changer les choses en votre faveur…
Le respect se mérite ou on l’impose. La génération de Titi, plutôt que d’être un contre-pouvoir des acteurs de la gestion de notre football, ont accepté d’être des surveillants ! Avec le dos rond, ils ont perdu toute leur légitimité dans les prises de décisions à l’image de Titi, AKB, Salam Sow, Pablo Thiam, Pascal Feindouno, Kamiye Zayatte, Fodé Mansaré … les plus influents. Il est alors temps de se reveiller.
Des têtes influentes
Bien qu’il se la joue beau compétiteur et véridique, nul doute qu’AKB, est déçu de ne avoir pas fait partie des décideurs incontournables de la fédération guinéenne de football (Féguifoot). Grand pourvoyeur de notre football, c’est grâce à lui que beaucoup de jeunes guinéens sont en Europe. C’est un effort indubitable de l’ancien latéral de SC Bastia.
Ancien ministre des Sports, Aboubacar Titi Camara n’est pas parvenu aussi dans la lutte pour briguer la présidence de la Feguifoot. Même représenté sous la bannière de FC Touba, il a été battu aux urnes pour la présidence de la Ligue amateur de football, à l’assemblée générale élective, jeudi 23 février 2017. L’ancien sociétaire de Liverpool n’a pu bénéficier que de la confiance de 3 personnes, au moment où Thierno Abdoulaye Bah a remporté 51 voix !
Pascal Feindouno, un talent jamais égalé, figure emblematique des legendes de la Confédération ( CAF) n’a plus besoin que de se ranger. Une formation accélérée lui permettra de se mettre à jour pour être en compétition. S’il y a des dirigeants alcooliques dans ce milieu pourquoi pas lui. Surtout, s’il décide de changer.
Seul bémol… L’inéffficacité des têtes de file en dit long sur la popularité de leur groupe. C’est à croire qu’ils s’enlisent dans une impopularité chronique. En réalité, leur statut d’ancienne star n’est plus protégé par leur passé plus ou moins glorieux. Pire, les anciens internationaux se contentent des postes «honorifiques» au sein de la Feguifoot.
Redorez vos blasons…
Un temps considérés comme des favoris au trône de la Féguifoot, AKB et Titi ont perdu leurs rangs au profit des nouveaux visages, souvent méconnus des médias mais très actifs dans l’ombre.
L’atout nostalgique de ces anciens joueurs semble s’envoler devant la puissance du lobbying et du labeur ‘concret’. Ils se font laminer même en bas des escaliers par un politicien égaré et flingueur en la personne de Bantama Sow.
Idoles dans le passé ces ex-internationaux se rendent finalement compte que le succès ne fournit pas l’immunité. Il n’est pas un élixir de la vie éternelle. Pas ici, surtout.
Soyez un contre pouvoir
Ailleurs les anciens sportifs africains, qui ont mieux planifié leur reconversion, brillent un peu partout sur le continent et au niveau des prises de décisions de leurs pays. Cependant, l’influence de nos anciens ténors dans le football guinéen semble pâlir progressivement.
Il ne vous reste plus qu’à vous impliquer dans les clubs. Dans ce sens, Fode Mansaré a vu juste. Même si cela ne suffit pas pour porter votre voix au sein de la Feguifoot, il peut quand même se faire entendre dans ce milieu.
Avec une bonne organisation et avec des structures devant aider le football guinéen, vous pouvez vous pouvez bien être un contre-pouvoir dans ce milieu.