(ConakrySports) La dernière modification de l’aŕrêté conjoint de 2020, fixant le montant des primes allouées aux footballeurs et encadreurs pendant la période transitoire du 07 août au 30 novembre 2024, ne règle pas les problèmes de notre football.
Cet arrêté conjoint est la source des conflits aujourd’hui dans notre football. Le dernier déplacement du Syli en Ouganda a exacerbé les tensions à cause de la décision qui ordonne une délégations de 46 membres dont 23 joueurs et 23 encadreurs.
Mis à part le Président de la Feguifoot qui doit désigner un vice president comme délégué fédéral, aucaun autre membre du comité exécutif n’est pris en charge par cet arrêté conjoint ratifié par le ministère des finances, le ministère du budget et le ministère de la jeunesse et des sports.
ConakrySports reviendra sur ce point puisqu’on a entendu Mohamed Lamine Nabé, membre du comex, dire à l’opinion qu’eux ils prenaient en charge leurs tickets de voyage pour suivre l’équipe nationale.
La renumération des vacataires, l’autre gâchis
La frustration est tout autre dans cet arrêté conjoint. C’est l’assiette foncière accordée aux vacataires du staff technique du Syli : le premier djoint du sélectionneur, le préparateur physique et l’ostéopathe.
Premier adjoint au sélectionneur : 300 euros par jour, plafonné à 10 jours (soit un maximum de 3.000 euros).
Préparateur physique : 500 euros par jour, plafonné à 10 jours (soit un maximum de 5000 euros).
Ostéopathe : 300 euros par jour, plafonné à 10 jours (soit un maximum de 3000 euros).Et ce n’est pas tout. L’arrêté précise aussi que « les vacataires ne bénéficient pas des primes de regroupement et de déplacement mais reçoivent les primes de résultat et d’objectif ».
En 10 jours de regroupement par exemple, l »Etat accorde 11 mille euros soit 110 millions de nos francs. En 10 regroupements, c’est 1 milliard 110 millions de nos francs qui reviendront à ces vacataires tous des expatriés er pour quel rendement.
Pourtant, des Guinéens spécialisés dans ces domaines on peut les compter à la pelle. Ces gros montants peuvent servir à leur formation pour renforcer davantage l’expertise locale.
