(ConakrySports) La Guinée n’echappe aux soubressauts du football. Dans le contexte actuel, il est essentiel de pas réinventer la roue. Il est crucial maintenant de comprendre que la mafia a tissé sa toile dans ce milieu, même si ce n’est que maintenant que les Guinéens commencent à saisir les enjeux liés à cette discipline sportive.
Ainsi, rechasser le passé des dirigeants du football guinéen on trouvera toujours des vertes et des pas mûres. ConakrySports ne se servira pas de cela pour pour squatter cet environnement, dont les veritables fondements demeurent le deal, la combine et la déloyauté. C’est un secret de polichinelle.
Abdoul Karim Bangoura, ancien capitaine du Syli, un des rares à pouvoir parler sans hésitation a récemment a fait un rappel de memoire dans la foulée de la révocation provisoire de Bouba Sampil. » Ne nous trompons pas de combat, les conflits d’intérêts, c’est le cancer qui ronge notre football « , a-t-il preciser sans prendre la part du revoqué provisoire.
Le conflit d’intérêt est la seule raison pour laquelle les uns et les autres se disputent et se regardent avec méfiance. Et aucun dirigeant n’a atteint le sommet de son art dans ce milieu s’il n’a utilsé ses rélations ou encore ses moyens financiers pour gagner la reconnissance.
Ces réalités ont naturellement encouragé le vote mécanique des membres statutaires lesquels ne réagissent que pour des raisons matérielles et jamais pour le football. Ils sont entretenus par des accords pour alimenter les combines. Conséquence : Ils se comportent de manière déloyale lorsque que la chose publique n’est pas repartie de manière équitable.
C’est ce qui rattrape d’ailleurs Bouba Sampil qui semble avoir eu l’intention de gagner seul. La divison a été provoquée par ce qui devait être divisé. Sur la base de ces réalités qui ne fait pas progresser notre football, il est temps pour l’Etat de réorganiser ce milieu. Et surtout Interdire la gestion de notre football à ce qui ont la charge des clubs dans ce pays.
Dans cette optique, l’Etat pourrait imposer sa perspective à son candidat. C’est la réalité dans de nombreux pays en Afrique qui sont d’ailleurs les meilleures associations affiliées à la CAF et la FIFA.