(ConakrySports) Les querelles d’ego et d’intérêts au sein de la fédération guinéenne de football (Feguifoot) ont fait voler en éclat le semblant d’union arrangé autour d’une liste. Cela nous ramène une fois de plus à la cage de départ.
Les alliés d’hier ont révoqué Bouba Sampil de son poste de Président de la Fédération guinéenne de football, ce qui met en lumière l’ambiguïté d’un modèle d’élections utile.
Mariama Sy Diallo, Présidente du CONOR, était vraiment déterminée à étouffer les tensions en excluant le modèle d’élections par poste, qui permettait aux récents présidents de tout posséder et contrôler.
Le CONOR pensait que les individus ayant des ambitions similaires pouvaient collaborer pour mettre en place un plan de gérer ensemble pour sortir notre football de l’impasse.
En revanche, le choc des ambitions, diamétralement opposées a plutôt provoqué la division en raison d’une gestion solitaire face au silence coupable des autres qui bandent les muscles aujourd’hui pour rétablir l’ordre.
L’erreur monumentale a été de donner à tout le monde le droit de contrôler les actions d’un supérieur. Dans ce pays c’est une mauvaise idée parce qu’on est encore immature pour accepter de telles opportunités, pourtant incontournables pour une gestion sans faille.
En fait, la proposition de la candidature des personnes ressources écartées peut désormais être source de regrets, car la candidature par liste est vouée à l’échec d’entrée.
Nous avons testé l’élection par poste et l’élection par liste, il serait judicieux de tenter l’expérience avec la personne ressource qui aura un point de vue et une perspective différents des autres dans la gestion.
Il est nécessaire de revoir à nouveau le modèle de candidatures, pour qu’il soit en phase avec la réalité et la conviction de favoriser le développer de notre football, afin d’éviter définitivement la crise au sein du football guinéen.