(ConakrySports) C’est la cloche de notification qui sonne à la Fédération guinéenne de football (Feguifoot)…
L’ancien sélectionneur de Guinée, Kaba Diawara a saisi la FIFA d’une plainte pour rupture abusive de son contrat avec l’instance dirigeante de notre football dirigée par Bouba Sampil.
Le technicien franco-guinéen a été limogé après l’échec de l’équipe olympique à Paris lors des JO 2024. Pourtant cette équipe n’était pas dans ses charges. Son contrat était exclusivement lié à la sélection nationale.
En bon stratège, comme s’il préparait l’éventualité d’un limogeage, Kaba Diawara a confié à la presse algérienne qu’on lui a forcé la main pour prendre le Syli U23.
Il faut rappeler que le ministère des sports a réglé les arriérés de salaire de Kaba Diawara, lequel avait promis de ne pas poursuivre l’Etat dans les juridictions, à en croire, une source du département des sports.
Selon une autre source, ce pacte est rompu à cause de l’entêtement de Mr Sampil qui n’a jamais voulu s’accorder avec l’autre partie pour arrondir les angles à l’amiable par rapport à certaines faveurs accordées au desormais ex sélectionneur de Guinée.
Top 10 africain, le point de la close sur lequel s’appuyait la Feguifoot
Kaba Diawara a signé un contrat de deux ans avec le CONOR, au retour de la CAN 2021, avec une option surpplementaire de 2 ans en cas de qualification en quarts de finale de la CAN 2023 en Cote d’Ivoire.
Ce qui fut fait pour s’octroyer les deux ans supplémentaires. Mais dans les closes, il était indiqué aussi que Kaba Diawara devait pousser le Syli dans le Top 10 du ranking FFIFA/ Afrique.
La Fédération guinéenne de football s’est accrochée sur ce point pour révoquer le sélectionneur. Pire, dans le communiqué de la Feguifoot aucune ligne n’a été accordée pour remercier Kaba Diawara ne serait ce que pour service rendu.
Le contrat signé avec un passeport français
Kaba Diawara s’est bien protègé dans la signature de son contrat. Disposant pourtant de deux passeports guinéens ( ordinaire et service) l’ex sélectionneur de la Guinée a signé son contrat avec un passeport français.
Il n’était donc pas considéré comme un technicien local mais plutôt un expatrié. Probablement, certains éléments de la close, scellés secrets, sont liés à ce statut d’expatrié. L’avenir nous édifiera.
Toutefois, si cela s’avère vrai, ceux qui ont participé à la signature de ce contrat, et qui ont volontairement fermé les yeux sur ce fait, doivent donner des explications.
