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Les 3 responsabilités de la Feguifoot dans l’échec du Syli

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(ConakrySports) La défaite concédée devant l’Ouganda (1-0) et le nul (0-0) compromettant acquis face à la Somalie en éliminatoires du Mondial 2026 exacerbent la tension en Guinée.

Généralement, les sélectionneurs, en grande partie, les joueurs, dans un moindre degré, et les dirigeants, dans le volet administratif, sont comptables des résultats sportifs des équipes nationales. Dans le cas guinéen tout retombe sur les dirigeants notamment la fédération guinéenne de football (Feguifoot) dans l’echec  de l’équipe de Guinée à l’issue des les éliminatoires de la CAN 2025 et dans la foulée des éliminatiires du Mondial 2026. Pour avoir favorisé les conditions ayant conduit à la gestion calamiteuse de l’équipe, il y a 3 responsabilités qui pèsent sur la tête de la Feguifoot.

Installation du directoire transitoire

Bouba Sampil est le plus chanceux des présidents de la Fédération guinéenne de football. Il est arrivé après le toilettage du Comité de normalisation ( CONOR) dirigé par Mariama Sy Diallo. Il n’avait plus qu’à dérouler pour le bien de notre football,  malheureusement, il a tout fait capoter à cause des décisions suicidaires et unilatérales à l’image du limogeage de Kaba Diawara du banc du Syli.

Bien vrai que le départ de Kaba Diawara, qui laissait entrevoir des lacunes sur le plan tactique, était une demande de la quasi-totalité des observateurs guinéens, force est de reconnaître que cela s’est fait dans la  precipitation., parce  qu’il n’y avait aucun technicien qui était visé pour la succession.

Aussi,   la thèse que cette décision venait d’en haut ne s’est pas justifiée dans le temps. Si c’était vraiment une décision des autorités, cela devait se faire accompagner par un moyen financier pour recruter un sélectionneur de haut niveau qui connait bien le continent. Hèlas !

L’idée d’un directoire transitoire mal pensée a mis en lumière le duo Charly Paquille sur le banc. Conséquence : deux défaites et une histoire de mystique ont éclaboussé les vestiaires.

L’insistance sur Michel Dussuyer 

On a forcé la main à Michel Dussuyer qui a clairement fait remarquer qu’il n’était pas prêt et n’avait plus la force de gérer une sélection. Forcing, il acceptera enfin pour tenter le miracle de faire qualifier la Guinée à la CAN 2025. En vain.

La Feguifoot en manque d’ambition va reconduire le Manager français pour les éliminatoires du Mondial 2025. Rien à espérer, puisqu’au bout de deux matchs (contre la Somalie et l’Ouganda), le rêve n’est plus permis pour la  Guinée.

La reconstruction interrompue…

On peut reprocher tous les pêchés d’Israel à Kaba Diawara mais il a quand même réussi à redorer l’image du Syli et à imposer une rigueur. A son actif, le technicien guinéen a fait monter la Guinée dans le top 8 de la récente CAN organisée et remportée par la Côte D’Ivoire en 2023. Cette constance n’a pu être maintenue avec le directoire transitoire.

C’est vrai qu’il s’entêtait avec certains joueurs en manque de compétition mais Kaba Diawara a quand mêtme posé un jalon dans le sens de la reconstruction. Ce strict minimum a progressivement disparu sous les yeux impuissants des fédéraux. Plutôt que d’imposer une ligne directive à suivre pour rester dans la même lancée on a laissé libre cours à Charly Paquille et Michel Dussuyer de derouler.

Le retour de certains joueurs abonnés absents du temps de Kaba Diawara et l’éloignement de certains acquis à la cause de ce dernier se sont passés au vu et au su de tous.

 

 

 

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