(ConakrySports) La Somalie a accroché la Guinée (0-0), vendredi 21 mars 2025, à Abidjan en match comptant pour la 5e journée des éliminatiires du Mondial 2026.
Alors qu’elle pouvait consolider sa troisième place, gracieusement offerte par l’Ouganda defait par le Mozambique, l’équipe de Guinée a laissé filer 2 points precieux à l’issue de ce match. Désormais, le Syli est recalé à 5 points des deux coleaders avec 12 points.
C’e faux pas est revelateur des vrais problèmes de l’équipe de Guinée ces dix dernières années. Parmi tant d’autres, voici 3 problèmes majeurs de notre selection à l’issue de cette confrontation.
Une reconstruction baclée
Depuis une decenie, les précédents sélectionneurs tentent une reconstructions avec le Syli. C’est un echec à l’image de la prestation rendue face à la Somalie : difficulté à perforer un bloc bas, précipitation sur les tirs lointains, et sur les transitions, bref aucune stratégie basée sur le collectif.
Jusqu’ici, la reussite a été d’étoffer le groupe par des individualités pêle mêle. Il faut le dire, aucune valeur de la gagne n’a été incluquée dans ce groupe. Difficile également de lire les phases de jeu repétées en boucle à l’entrainement, qui constitue d’ailleurs le seul critère de choix portant sur certains dans la compo de l’équipe et qui suscite des tolés dans l’opinion.
Aucune perception d’une équipe reconstruite n’a servi a maximiser les chances du Syli.
Philosophie de jeu : le gros bemol des techniciens
Comme ses prédécesseurs, Michel Dussuyer n’a mis en lumière aucune philosophie de jeu basée sur les profils des joueurs.
Ses dispositifs tactiques ont permis à Sehrou Guirassy de trouver le chemin des filets ( 6 buts) lors des rencontres avec l’Ethiopie, en double confrontation, et la RDC. Il est surtout perceptible de constater que les deux recents matchs notamment contre la Tanzanie et la Somalie étaient compliques pour le buteur du BVB Dortmund.
Pourtant la Tanzanie et la Somalie ne sont pas des foudres de guerre. C’est dire qu’il manque encore ce coup du maître pour le mettre en lumière. L’ingéonisité doit venir du banc pour changer la donne avec des joueurs adaptés au dispositif tactique. Il s’avère que beaucoup de joueurs n’ont pas leurs places dans cette équipe. C’est apparent.
Patriotisme : le coup de mou
Il y a un problème, si Abdoulaye Touré, né en France de parents guinéens, tente de conscientiser un de ses coéquipiers de la sélection (nous preferons taire son nom puisque e concerné se reconnaîtra) a se defoncer pour la nation.
Comme le milieu de terrain du Havre, force est de constater que les binationaux de cette sélection sont plus patriotes que ces footballeurs nés en Guinée et qui connaissent mieux la passion du Guinéen pour le football et en particulier le Syli.
Le footballeur guinéen né au pays est souvent doté d’une prédisposition naturelle qui est quasiment la base du football notamment le talent.. Malheureusement, le manque d’envie de la gagne et du patriotisme pour leur pays retardent toujours leur ascension.
C’est pourquoi, ils n’ont jamais la culture de se defoncer pour le pays parce qu’il y a une facilité pour eux de porter la tunique de la sélection. Tout le contraire par exemple au Sénégal, au Mali, en Cote d’Ivoire où il faut passer toutes les catégories inférieures pour arriver au sommet.
Tant que tous les joueurs notamment nationaux et binationaux ne prennent pas la mesure des choses dans une volonté commune, le Syli restera sans âme sur le continent.