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CAF : Ousmane Kane, président du jury disciplinaire, toujours contraint par des lobbys

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Le président du jury disciplinaire, le sénégalais, Ousmane Kane, qui vient de débouter la Guinée dans sa réclamation contre la Tanzanie n’est personne d’autre qu’une marionnette de la confédération africaine de football (CAF).

Pour une affaire, devant être jugée dans les jours suivants la réclamation de la Guinée, le 19 novembre 2024, dans laquelle  l’erreur administrative de la Tanzanie lors de leur confrontation était mentionnée, le jury disciplinaire de la CAF s’est pris le temps pour ne rien dire.

La CAF notifie à la fédé guinéenne que sa réclamation respecte la forme mais « mal fondée ». Ainsi, de façon fallacieuse, le jury disciplinaire dont Ousmane Kane a leur tête rejette la requête de la Guinée sur aucune base juridique  puisqu’elle n’a été évoquée pour fonder la décision.

Ousmane Kane, président du jury disciplinaire est très influençable

Avec cette décision, précédée d’une démarche soupçonnée partisane envers la Tanzanie, la caf tombe tout-bas où tous les observateurs ont jeté le caillou. L’opinion internationale a attiré l’attention des Guinéens sur l’importance que la Tanzanie a pour la CAF.

Ousmane Kane a tout simplement exécuté le vouloir de la CAF comme ce fut le cas avec Samuel Eto’o en 2023. C’est ce même juge qui était désigné pour éliminer le président de la fédération camerounaise de football est accusé de manipulation des matchs et du financement de l’entreprise 1XBET.

La machine était allumée pour faire disparaître l’ancien sociétaire du FC Barcelone Qui devenait de plus en plus pesant pour la CAF.  Comme avec le cas guinéen, Ousmane Kane a pris une décision qui n’était fondée sur aucun texte juridique de la CAF et de la FIFA.

Un de ces confrères sénégalais n’a d’ailleurs pas manqué de le recadrer dans l’émission Retro Sport sur Sud FM. Ngor Diop, magistrat sénégalais, Président du Tribunal d’Instance de Podor, avait fait remarquer que « il me semble qu’il ait été contraint de prononcer cette décision sous pression, ou que cette sentence revête une dimension purement politique, étant donné qu’elle n’est fondée sur aucun texte juridique de la CAF ni de la FIFA ».

La presse camerounaise avait repris en boucle cet avis de son confrère.

Yvon LEROUX

 

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