« Les joueurs de la FIFPRO appelé à voter devraient arrêter de jouer à la Play station mais regarder le foot ça leur évitera d’oublier certains », ironisait, Olivier Pron, la veille, en ouverture de l’émission de Radio Foot International.
C’est le sentiment unanime de tous les férus du football à savoir que ces anciens joueurs ont eu l’audace de constituer une équipe type de l’année 2024 sans Sehrou Guirassy auteur de 30 buts toutes compétitions confondues avec stuttgart. Le Guinéen est resté dans la constance de sa performance avec Dortmund, sa nouvelle formation, avec lequel il claque 11 buts toutes compétitions confondues.
Cette association d’ancien footballeur dirigée par Geremi Njitap a prouvé à l’opinion que ses membres, qui profitent de leurs retraites auprès de leurs familles, ne regardent pas les joueurs africains dans leurs clubs pour savoir qui fait quoi dans son club. Nostalgiques, ils sont allés de tout dépoussiérer les noms ronflants pour ramener Kalidou Koulibaly, Sofiane Amrabat, Victor Oshimen, Mohamed Salah.
La FIFPRO, dans sa logique, a ignoré Odilon Kossounou, l’ivoirien, le Burkinabé, Edmond Tapsoba, et le Marocain, Soufiane Rahimi, meilleur buteur des JO Paris 2024. Dans son incohérence, la FIFPRO a également écarté Rowen Williams, le sud-africain, meilleur gardien en interclubs et par ailleurs meilleur gardien sur le continent au profit de Andre Onana, portier de Manchester United, même pas le top 10 des potentiels candidats.
Ces incohérences exposent la FIFPRO à la risée de l’opinion et interpelle la confédération africaine de football à mieux s’organiser pour ne pas continuer à frustrer les footballeurs et les inconditionnels du football. On n’est même tenté de savoir qu’est-ce que la FIFPRO apporte en termes de développement au football africain.
Yvon LEROUX