Tellement, il en a abusé, c’est à vérifier si la Confédération africaine de football (CAF) n’est derrière le comportement suspect de Francis Oliele, commissaire du match, de la rencontre Tanzanie-Guinée, mardi dernier, à Dare Es Salam pour le compte de la dernière journée des éliminatoires de la CAN 2025.
Ce Kenyan, désigné par sa fédération dans la même de CECAFA avec la Tanzanie, s’est fait remarquer comme le cerveau de la grosse combine de déstabilisation de l’équipe de Guinée avant pendant et après le match. De ses comportements, il en ressort trois actes plausibles et compromettants. ConakrySports vous propose deux qui prouvent sa culpabilité.
Premier acte : Francis Oliele a laissé entrevoir son plan, pendant le contrôle des passeports de l’équipe de Guinée. Il a tenté d’écarter 7 joueurs pas des moindres notamment Sehrou Guirassy, Abdoulaye Toure, Ibrahima Sory Conte, Ibrahim Diakite, Ousmane camara, Sekou Oumar Sylla, Seydouba Cissé. Le Kenyan est allé faire ses propres recherches sur internet pour amener des doublons d’identités à ces joueurs. Il a fallu plus de 3 heures pour qu’il abandonne.
Deuxième acte : Avant même le coup de sifflet final de la rencontre, les fédéraux guinéens ont fait remarquer à Francis Oliele, commissaire du match, que le numéro 26 qui vient de rentrer dans le match n’est inscrit sur la feuille de match.
Il n’a pas voulu, en un premier temps, noter cette remarque puisque lui-même a convaincu l’assesseur, l’Angolais, Antonio Caxala Muachihuissa Caxala pour que Muhamed Ibrahim Ame inscrit avec le numéro 24 rentre sur le terrain avec le numéro 26 non inscrit.
Francis Oliele a également refusé de prendre la requête de la Guinée. Il a fallu être recevoir de l’ordre de ses supérieurs à la CAF pour qu’il retourne au terrain retrouver les officiels guinéens qu’il a quitté 30 minutes auparavant.
En clair, Francis Oliele voulait que la requête de la Guinée soit juste verbale. Il a tout de même fait de son mieux pour que l’élimination de la Guinée soit faite sans trace d’une combine.
Affaire à suivre.
Yvon LEROUX
