Une tête de liste des responsables à inculper… Le PM, Bah Oury a demandé à Keamou Bogolo, ministre de la jeunesse et des sports de faire à ce que la Fédération guinéenne de football fasse du toilletage en son sein concernant ceux qui sont impliqués dans la disqualification de l’équipe de Guinée U17 du tournoi UFOA de la zone ouest A.
C’est tout à fait normal de situer les responsabilités et sanctionner les coupables si la Guinée ne parvient pas, à travers son recours, à obtenir gain de cause auprès des instances juridictionnelles. Dans cette optique le biscuit pourrait se casser à l’endroit inespéré par beaucoup. On ne peut pas accuser celui qui enregistre le TMS puisque ces joueurs n’ont même pas pu entamer la compétition.
Il faudra remonter la hierarchie des fonctions pour trouver le coupable. Le président de la Feguifoot, personne morale, a délégué des pouvoirs aux uns et autres. Dans ce sens, Sory Doumbouya a accepté de gérer les charges du developpemnt du football des jeunes. Il faudra prouver le contraire par un projet édifié que Bouba Sampil a rejeté pour empecher Mr Doumbouya de derouler.
En attendant de clarifier cela, la responsabilité se situe au niveau du chargé du developpement du football des jeunes en l’occurence Sory Doumbouya, par ailleurs premier vice-president de la Feguifoot. L’ancien président du Milo FC est celui qui a l’autorisation d’organiser le championnat des U17 à l’issue duquel l’équipe nationale a éte constituée.
Qu’il soit associé ou pas, c’est lui qui doit prendre les dernières décisions pour la constitution de l’équipe devant prendre au tournoi zonal. « Comme les autres (ndlr : aucune précision des concernés) il s’est dissocié de tout et n’a pas rendu de demission pour degager sa responsabilité », a précisé une source fédérale.
Bien qu’il y a la tempête en ce moment, ce n’est pas maintenant qu’il faut jeté l’anathème sur les autres. Sory Doumbouya n’est pas seul mais il peut designer ceux qui sont mêlés à la composition du Syli U17. Qu’on ne vient pas nous dire qu’on ne nous a pas laissé travailler parce que aucun membre n’a demissionné de son poste. Pire, ils ont tous abandonné leurs fonctions pour mener le combat d’une restruction de la transparence dans la gestion du président.
En 2019 on avait indéxé les coupables de fraude sur les identités des deux joueurs dénoncés par le Sénégal. Après plus rien. Si on veut sanctionner les coupables ne sont pas cachés.
Yvon LEROUX
