Le Hafia FC, club du championnat d’élite de Guinée, a présenté son nouveau coach en la personne d’Adjani Lakhdar de nationalité algérienne. Les Vert et blanc ont paraphé un contrat de deux ans avec le technicien algérien qui doit relancer le club dans au niveau national et international.
Après sa signature de contrat, selon les informations, Adjani Lakhdar, ce lundi 16 septembre, a fait la prise de contact avec ses joueurs et collaborateurs au stade Petit Sory à Nongo. Adjani Lakhdar est recruté à l’issue de l’appel à candidature lancé par le Hafia FC après le départ e Casimir Jagielo désormais ancien coach qui a offert le titre de champion de Guinée au club après 20 ans de disette.
Le nouveau coach du Hafia FC occupait récemment le poste de Directeur sportif de l’USM Alger. Le club de KPC informe également que son nouveau technicien est détenteur de la Licence CAF A qui lui permet de coacher dans les compétitions africaines.
3 choses pour la longévité du nouveau coach
La Guinée a une particularité dans la gestion des techniciens et surtout dans des clubs à l’image du Hafia FC. Ils sont installés sur des sièges éjectables. Souvent, au-delà d’être jugé à travers la performance sportive du club, le coach est confronté à gérer des situations internes qui sont orchestrées par des combines des dirigeants, les plus proches du Président. C’est une pratique dans cette équipe du Hafia FC où la valse des entraîneurs est quasiment devenue de l’absolutisme. Pour permettre à ce nouveau coach de travailler et avoir des résultats escomptés, le Hafia FC doit impérativement l’installer dans une situation de confort.
Pas un confort insolent… Le Hafia FC a des infrastructures sportives modestes qui conviennent à tous les techniciens. C’est donc un atout. Il y a aussi le confort à l’interne.Si le coach est le maître de son équipe et de son vestiaire, il doit être en mesure de contrôler son environnement. Ce qui n’est pas le cas depuis plusieurs années. Mandjou Diallo et Casimir Jagielo pour ne citer que ceux là ont vécu des combines à l’interne qui ont sapé leurs performances. Le dernier point assez important, c’est la relation que le Président doit avoir avec le coach. Si tout est parfait, le nouveau coach aura une longévité dans cette formation emblématique.
Yvon LEROUX