L’office de protection du genre, de l’enfance et des mœurs (Oprogem) a bouclé l’enquête sur ce qui convient d’appeler le chantage sexuel des joueuses de l’Académie de Nongo du programme d’émancipation des femmes financé par la FIFA et l’Agence française de développement.
Les personnes accablées par cette enquête sont connues mais la fédération guinéenne de football est à la traîne pour sévir convenablement à la loi. La Feguifoot, à part quelques sanctions des individus qui rodent toujours dans le milieu du football, n’a toujours pas dévoilée les résultats de cette enquête.
Face à cette lenteur, le club des jeunes filles leaders de Guinée, en tant qu’organisation de lutte contre les violences sexuelles, décident de se constituer partie civile auprès des victimes pour que « justice soit rendue ».
De ce fait, à travers un communiqué, daté du 28 juin 2024, le club des filles invite le procureur de la République a se saisir du dossier « pour élucider ces cas de violences sexuelles » au sein de l’Académie.
Ibrahima DIALLO